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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 21:09
Je me suis toujours demandé pourquoi les lobbies des pesticides étaient aussi puissants. En fait en réfléchissant un peu et en feuilletant le livre sur les pesticides, j'ai peut-être un élément de réponse. Comme c'est tordu, je précise d'avance que je n'affirme rien, je suppose juste...

On sait que les produits phytosanitaires ont vu le jour après la guerre. et que ceux qui travaillaient dessus étaient les mêmes que ceux qui ont travaillé sur les armes chimiques. Car qu'est-ce qui sépare un pesticide d'une arme chimique ? La quantité...

Les pesticides sont fait pour s'attaquer au système nerveux des insectes ou à leur système endocrinien... comme les armes chimiques... ça tombe plutôt bien. Les armes chimiques faisant l'objet d'une interdiction, j'en viens à me demander si les pesticides ne sont pas tout simplement un moyen détourné pour poursuivre les travaux sur les armes chimiques malgré l'interdiction. Car fondamentalement ce sont les mêmes produits... On garde donc les capacités de production, la connaissance scientifique et cerise sur le gâteau, on peu réfléchir à de nouvelles molécules encore plus efficaces pour tuer les vilaines bêtes qui nous mangent nos céréales... Et ce qui n'est pas bon pour elles, risque de ne pas être bon pour nous...

Prenez un pesticide, augmentez les doses, vous avez une arme chimique.

Est-ce un hasard? Je n'en sais rien, je trouve juste que la question mérite d'être posée...
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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 20:02
Je fais partie des gens qui pensent que nous vivons dans un monde de plus en plus égoïste et individualiste, et évidemment je le regrette. Mais quand c’est la vie de tout les jours qui me le rappelle, je trouve ça de suite moins drôle...

Comme tout les matins de la semaine, je prends le train de banlieue pour me rendre à mon travail. Et ce lundi, comme ça arrive de temps en temps, quelques problèmes ont occasionné des retards. Ce jour là, le problème en question était un “accident grave de voyageur”. Expression qui la plupart du temps sous-entend un suicide. Alors que j’étais en train de me dire “j’espère que ce n’est pas trop grave et qu’il va s’en sortir”, les remarques faites par les autres voyageurs m’ont carrément glacé le sang... La majorité occultent complètement la personne qui vient d’avoir un accident et en veulent à la terre entière parce que cela va les mettre en retard. Une vie n’est rien au regard des 10 ou 20 minutes que nous risquons de perdre.

Il y à ceux qui, malgré l’information claire et répétée en permanence dans les haut-parleurs, s’en prennent à la SNCF comme si elle y pouvait quelque chose, et ceux, et là faudra m’expliquer, qui s’en prennent à la victime en la traitant de tout les noms...

J’avoue que cette tendance que nous avons à tout ramener à nous me surprend toujours. La seule chose que nous voyons, c’est notre retard et la gêne qu’il va nous occasionner. Rien à faire qu’un personne soit morte ou en train de mourir, il ne faut pas que la machine s’arrête. Je sais que certains vont me dire qu’un retard peut nous faire perdre notre travail, je sais tout ça, mais au final, c’est parce que le patron pense exactement la même chose. La raison du retard il s’en fout, la seule chose qui compte c’est sa productivité. Et lui justifiera son désintéressement par le fait que ses créanciers, ses clients ou autres ne veulent rien savoir. Au final, on revient à ma remarque de départ, nous vivons dans un monde de plus en plus égoïste et individualiste, où chacun ne s’occupe que de sa personne et de ses intérêts. Et c’est bien pratique car nous pouvons ainsi justifier notre égoïsme et notre individualisme par l’égoïsme et l’individualisme des autres... Nous avons rangé notre compassion dans une vieille boite à chaussures, en se disant que nous la ressortirons à l’occasion pour un événement qui en vaut la peine.

C’est bien triste tout ça. Et ça l’est d’autant plus, que si la victime est un de nos proches ou nous-même, alors là, nous voudrions que la Terre s’arrête de tourner, nous demandons au gens de comprendre notre douleur, mais ça ne marche pas. Nous subissons l’indifférence des autres comme une agression supplémentaire qui vient se greffer sur notre souffrance.

Nous vivons vraiment dans un monde étrange...
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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 23:08
thon.jpgEn novembre dernier, j’écrivais un article sur la disparition du thon rouge (les thons thons flingueurs). aujourd’hui, si comme moi vous avez lu ou entendu les infos, la nouvelle est tombée, la commission européenne vient de fermer la pêche au thon rouge en Méditerranée.

En voilà une bonne nouvelle...

Mais objectivement, ça ne change pas grand chose... D’abord parce que seuls les pécheurs européens ont cette interdiction, les autres pécheurs de Méditerranée continuent de pêcher sans aucune contrainte et restriction. Mais surtout, cet arrêt de la pêche ne s’accompagne pas d’une interdiction d’importer du thon rouge, ce qui rend cette mesure tout simplement inutile...

Comme à chaque fois, c’est la consommation qui incite les pêcheurs à pêcher le thon. A quoi bon interdire la pêche pour se donner bonne conscience et continuer à consommer du thon que les autres auront pêcher à notre place..? ça n’a pas beaucoup de sens tout ça...

Si on veut sauver le thon rouge, il n’y a pas 36 solutions, il faut simplement arrêter d’en consommer pendant un certain temps pour permettre au thon rouge de renouveler l’espèce. Mais en a t’on vraiment envie? Nous vivons dans une société, où il est mal vu de demander aux gens de renoncer à quelque chose. On veut du thon dans nos assiettes et on n’a pas envie d’entendre qu’il ne faut plus faire ci ou faire ça. De toute façon le thon est dans les rayons donc autant le manger... au moins il ne sera pas mort pour rien...

A mon humble avis, les spécialistes de la pêche au thon savent de toute façon qu’il on été trop loin et qu’aujourd’hui, les chances pour que l’espèce puisse se renouveler sont quasi nulle. Donc autant faire la course aux derniers thons, les derniers étant destinés à devenir de véritables produits de luxe.

C’est vraiment dommage...

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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 19:04
J'ai plusieurs fois parlé de Pierre Rabhi dans mes articles, et il est également aussi présent dans mes liens à gauche. Aujourd'hui, je vous propose de l'écouter dans un interview accordé au site internet NATURAVOX. Site que je vous recommande aussi et où vous pourrez y retrouver certains de mes articles.



Pierre Rabhi
envoyé par Naturavox
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 21:53
p1000742.jpgVoilà quelques années déjà, les hommes se sont livrés à une série d’expériences fort intéressantes. Ces expériences portaient le nom de biosphère 1 et biosphère 2. Ces expériences avaient pour but de recréer un écosystème dans une structure totalement hermétique dans lequel un groupe d’humain pourrait y vivre en complète autarcie. On espérait ainsi résoudre le problème de la surpopulation terrestre et préparer les voyages spatiaux de très longues durées ainsi que les bases spatiales. Il fallait donc recréer dans cette enceinte, tout ce qui est nécessaire à la vie. Une petite forêt, un plan d’eau, des végétaux et animaux de toute sortes, etc. Comme rien ne rentre ni ne sort de cette enceinte, tout doit pouvoir se recycler à l'intérieur, et la nourriture doit pouvoir être produite en permanence par des cultures et les animaux.  Les végétaux produisent l'oxygène et la nourriture, les déchets sont recyclés, même les petites bêtes n’ont pas été oubliés. Une planète de poche en quelques sorte.
Malheureusement, ces expériences n’ont jamais marché. Petit à petit, l’atmosphère devennait irrespirable, et les animaux introduits mourraient inévitablement. Les humains eux devinrent malades et l’expérience pris fin.

On peux se dire que c’est dommage, mais si on y regarde de plus près, on peu en tirer de nouveaux enseignements. Le plus important devrait nous pousser à l’humilité... Manifestement l’homme n’a toujours pas compris les mécanismes qui permettent d’obtenir un écosystème viable. On pensait que les paramètres pour faire un écosystème viable étaient faciles, mais il n’en est rien. A ce jour, on est incapable de savoir précisément ce qu’il faut pour aboutir à un environnement viable. Bien sûr, on en connaît les grand principes, mais dès qu’on les met en application, on s'aperçoit, que notre modèle est incomplet, tout comme notre compréhension des lois de la nature.

Pour ma part, je trouve qu’on ne tient pas suffisamment compte de cet échec. Par exemple, lorsqu’une entreprise comme Monsento, affirme que ses OGM sont sans danger pour l’environnement, elle le fait avec le même niveau de connaissance que celle mises en oeuvre dans les expériences Biosphère. Il est donc présomptueux d’être aussi affirmatif. D’autre part, cela montre aussi à quel point l’équilibre de la planète n’a rien de définitif, et qu’il suffit de pas grand chose pour le dérégler. Il nous faut donc être prudent avec nos affirmations, et réaliser que ce qui se passe à l’autre bout de la planète, ou du moins pas forcement à coté de nous, participe à l’équilibre de notre écosystème. Nous entendons souvent dire que la forêt amazonienne est le poumon de la Terre. Nous sommes assez conscient qu’il faut la préserver, et pourtant cela n'empêche pas que chaque jour on la détruit un peu plus pour planter du soja et du maïs OGM. Où est la logique..?

En plus cette expérience montre que pour faire vivre une poignée d’individu, cela réclame une surface et un volume non négligeable. En soit ce n’est pas gênant, mais si nous rapportons cet espace au nombre d’individus sur Terre, on s'aperçoit que nous n’en avons pas de trop et qu’il serait plus prudent de gérer cela avec beaucoup plus d’attention qu’aujourd’hui...

Enfin bref, une expérience qu’on aurait envie de mettre dans la poche avec le mouchoir par dessus pour l’oublier, mais une vrai mine d’enseignement si on se décide à en tirer les conclusions qui s’imposent.


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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 21:56
Peut-être en avez vous entendu parler, certains dentifrices fabriqués en Chine et vendus en France ont quelques petits soucis de toxicité... Même si ça me brûle les doigts, je ne ferai pas de commentaire sur les produits qu'on délocalise, mais si ça vous tente, vous pouvez toujours jeter un oeil  3 articles plus bas

En attendant, ces dentifrices ne sont pas très bons pour notre santé, le gouvernement à donc fait un communiqué que je vous invite à aller voir au cas ou votre marque de dentifrice est concernée.

http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/filcoprs/indco2.htm

Et pour finir avec quelque de plus léger , rappelons nous ces sages paroles de Coluche:

Que faire quand on a les dents jaunes..?
Porter une cravate marron



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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 20:24
Le mois d'août n'est pas fini, alors histoire de prolonger les vacances, je continue à vous montrer quelques photos en attendant des articles plus sérieux!


La maman semble génée par le pigeon sur la tête de son fils, mais le pigeon semble rester de pierre...


Le chateau de Saint Germain en Laye revetu de ses habits de lumière.
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 22:11
Il y a fort fort longtemps, j'avais écrit un article sur un congé solidaire que j'avais pris. L'article est ici.

Comme à l'époque je n'avais pas mis de photos, je me rattrape  aujourd'hui et vous en présente quelques unes. Pas toutes, car il y en a beaucoup...



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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 21:11
Agriculture biologique, commerce équitable, développement durable. Voilà des termes à la mode... Et si on se penchait un peu sur leur raison d’être. Pourquoi a t-il fallut créer ces expressions? Regardons leur définition.

agriculture biologique (prise sur wikipédia)
L’agriculture biologique est un système de production agricole, basé sur la gestion rationnelle de la fraction du sol, dans le respect des cycles biologiques et de l'environnement, tenant compte des connaissances en écologie, pour une production de qualité, équilibrée, plus autonome, plus économe et non polluante.


commerce équitable (prise sur le site max havelaar)
Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d'équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, spécialement dans le Sud, et en sécurisant leurs droits.
Les acteurs du commerce équitable, soutenus par les consommateurs, s'engagent à appuyer activement les producteurs, à sensibiliser le public et à se mobiliser pour des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel.


Développement durable (définition officielle)
un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.


A lire ces définitions, on ne peut qu’être d’accord, et nous sommes nombreux à y adhérer. Seulement voilà, ces expressions ne sont pas nées par hasard, elles sont nées parce que, l’agriculture n’a plus rien de biologique, le commerce est de moins en moins équitable et le développement n’a rien de durable...

Si l’agriculture n’est pas biologique, cela sous-entend qu’elle est chimique, car si l’on n’y mettait pas de produit chimique elle pourrait prétendre au label bio. Mais plus encore, si l’agriculture n’est pas biologique, cela sous-entend également qu’elle pollue, qu’elle ne tient pas compte des cycles de la nature et appauvrit les sols etc...

Pour le développement durable, c’est pareil... Dès l’instant que notre développement n’est pas jugé durable, cela veut dire qu’il compromet de fait le développement des générations futures.

Quant au commerce équitable, vous l’aurez compris, si un produit n’est pas estampillé commerce équitable, ça sous-entend inévitablement que quelqu’un s’est fait exploité...

Pourquoi ces précisions? Tout simplement parce qu’en tant que consommateur, nous faisons des choix. Et de nos choix dépendent beaucoup de choses. Par exemple lorsqu’on a le choix entre un produit estampillé commerce équitable et un produit sans label, il se peut que nous préférions prendre le produit sans label car forcement moins cher. Notre objectif étant simplement de dépenser le moins possible. Notre choix n’a qu’un critère: l’argent. J’imagine assez bien qu’après avoir dit cela, les habituelles remarques viennent à l’esprit “oui mais tout le monde ne peut pas s’acheter du bio ou de l’équitable!”

C’est évidemment plus cher d’acheter bio ou équitable, mais au final sommes nous vraiment perdant? Par exemple, l’eau du robinet devient de plus en plus chère, car elle demande de plus en plus de traitement pour être débarrassée des pesticides, fongicides, herbicides et nitrates en tout genres dû à l’agriculture intensive destinée à produire des légumes moins cher. Chaque année, les doses d’engrais et de produit phytosanitaires doivent être augmentées pour compenser les dégâts occasionnés au sol par les produits répandus la saison précédente. Les coûts indirects de notre légume bon marché sont loin de se réduire au seul prix de l’eau. Peuvent y être rajouter le surcoût des assurances, des énergies, une détérioration des emplois dans le monde agricole, de la pollution et bien d’autres choses encore.

tout comme l’agriculture, le commerce non équitable engendre des coûts cachés que nous ne mesurons pas forcement au moment de l’achat, mais que nous finissons par payer un jour ou l’autre. En plus, nous pouvons nous demander si nous sommes coupables d’exploitation en achetant des produits non estampillé “équitable”. Sommes nous les complices d’une exploitation humaine en préférant acheter un produit un peu moins cher et non équitable?


Alors oui c’est plus cher d’acheter bio et équitable, mais l’argument qui consiste à dire que tout le monde ne peut pas se le permettre, est-il vraiment légitime? Car malgré ce qu’on pourrait croire, bon nombre de gens aux revenus modestes achètent bio et équitable. Certes ils n'achètent pas que ça, ni beaucoup, mais ils le font avec leurs moyens. Comme le colibri, ils font leur part... C’est bien connu, ce sont souvent les plus modestes qui sont les plus généreux. Et c’est parce que de plus en plus de gens achètent équitable et bio, que petit à petit les choses changent. Faire le choix du bio et de l’équitable, c’est surtout faire un choix d’avenir. Ce n’est pas dépenser plus mais investir pour une vie meilleure.

On peut acheter avec pour seul critère le prix, car à l’instant T on aura l’impression d’être un peu plus riche, mais si nous raisonnons à long terme, on se rendra compte qu’on a simplement différer nos dépenses... Et lorsqu’il faudra payer, les intérêts ne seront pas oubliés... Pour illustrer mon propos, je vais faire un parallèle avec l’époque où les auto-radio se faisaient régulièrement voler. Et certainement quelques uns d’entre nous ont connu des gens “bien sous tout rapport” qui n’hésitent pas à acheter le dernier modèle d’auto-radio sous le manteau pour le payer moins cher. tout le monde savait que l’auto-radio été volé, mais celui qui l’achète avait vite tendance à l’oublier. Là où ça devient “risible”, c’est lorsque notre brave homme découvre qu’il vient à son tour de se faire voler l’auto-radio qu’il venait d’acheter sous le manteau. Bien sûr, dès l’instant que le vol le concerne il trouve cela injuste et anormal, que la police ne fait pas son travail, mais reste persuader qu’acheter un auto-radio sous le manteau en s’efforçant d’oublier d’où il provient n’a rien de malhonnête. Notre brave homme ne voulait qu’une chose, dépenser le moins d’argent possible, ce qui a entretenu un commerce dont il fini par être victime.

Le parallèle est un peu osé, je vous l’accorde, mais au final, nous sommes un peu dans le même type de cercle vicieux. Ce que nous voulons payer le moins cher possible finira par engendrer un surcoût que nous n’aurions jamais eu si nous avions acheté notre produit au “juste” prix dès le départ. Il n’est pas question de jeter la pierre à qui que ce soit, mais de réaliser à quel point nos choix, nos actes achats n’ont rien d’anodins et influencent grandement notre environnement et notre économie.
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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 21:58
Peut-être que certain d'entre vous se sont demandé pourquoi j'avais intitulé mon dernier article G2...

Histoire d'une photo:

J'étais tranquillement dans mon jardin en train de contempler les petites bêtes qui peuplent ma haie de lauriers, et notamment j'observais avec attention, l'araignée qui était à l'affut dans sa toile, lorsque une guêpe s'est mise en tête d'aller voir ce qui se passait dans mes lauriers... En remontant, elle s'est prise dans la toile de l'araignée, qui en moins de temps qu'il me faut pour l'écrire fond sur cette proie providencielle. Je me suis demandé si la guêpe allait essayer de se défendre, mais l'araignée ne lui en a pas laissé le temps, elle l'a de suite enmaillotée dans sa soie.

J'ai pris une minute pour récupérer mon appareil photo, et hop voilà la photo que j'ai faite.

Alors pourquoi G2..?

En fait, en voyant ces deux grand prédateurs du monde des petites bêtes, je n'ai pas pu m'empecher de penser à l'homme prédateur. A la nuance près, c'est que l'homme est aussi devenu un prédateur économique... Il faut manger l'autre, avant d'être manger. ça m'a fait penser au G8 ou les grands prédateurs de la planete se demandent comment ils vont manger les autres, et lorsque à ce petits jeux ils se seront tous manger les uns les autres et qu'il n'en restera plus que 2, je me suis dit que lorsqu'ils feront leur G2, ça devrait ressembler à ça...

Bon je sais, c'est un peu tiré par les cheveux (pas les miens...), mais c'est vraiment à ça que j'ai pensé en voyant ces deux prédateurs s'enlacer dans les bras l'un de l'autre...

En tout cas, cette photo illustre à merveille (c'est un pur hasard) le commentaire laissé par David (sur l'article "plus d'abeille, plus d'humain") qui stipulait qu'on tuait trop facilement les araignées alors qu'elle nous débarrassent de bon nombre d'insectes nuisibles comme les guêpes... La preuve en image!

bon comme après j'ai été faire un petit tour en forêt, j'en profite pour vous montrer d'autres petites bêtes...






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