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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 12:31

La nature est belle, sauvage et nous semble parfois cruelle. Qu'un animal naisse avec une faiblesse, un handicap, à proximité d'un prédateur qui a faim et ses chances de survie sont fortement compromises. Il arrive même que ce soient ses propres parents qu'ils le mangent si leur survie est en danger.

 

 

En tant qu'humain, tous ces comportements, ces fatalités, nous les avons rejetés en bloc. Dans notre société nous maximisons les chances de survie de chaque enfant qui nait, même s'il nait handicapé ou malade. Ce qui vaut pour les enfants vaut aussi pour les personnes âgées ou accidentées. Nous augmentons les chances de survie là où la nature ne leur en laisserait aucune.

 

 

Nous faisons tout ça car nous avons un idéal d'Humanité. Notre libre-arbitre nous fait choisir l'entraide au chacun pour soi, le respect à l'indifférence. Nous savons que ces comportements nous rendent plus humains et nous éloignent du monde "sauvage et sans pitié".

 

 

Pour autant, dès qu'il s'agit de justifier notre consommation de la viande, nous nous retranchons de manière compulsive derrière l'image du lion et de la gazelle. Nous justifions l'horreur de l'holocauste que nous faisons subir aux animaux que nous consommons en prenant à témoin le lion qui lutte pour sa survie. Au-delà de l'aspect prétentieux d'une telle comparaison, il est difficile de comprendre pourquoi on s'appuie sur celle-ci. En effet, nous sommes incapable de chasser à main nue. Nous sommes incapable de déchirer la peau d'un animal avec nos dents, incapable de nous réjouir et de saliver devant une carcasse encore fumante et dégoulinante de sang, incapable de consommer la chair froide baignant dans son sang. Nos canines ridicules ( dont nous pensons qu'elles valident notre nature carnivore) rendraient mort de rire le plus petit des lionceaux. Bref, nous n'avons strictement rien en commun avec sa majesté le lion. Mais cette image à la vie dure car elle résulte d'un conditionnement récurrent dans notre éducation. Il nous faut même changer les mots, ne plus parler de carcasse ou cadavre mais de viande. On a créé le mot viande pour parler d'un morceau de cadavre.

 

 

Si l'homme en situation de survie est capable d'aller jusqu'au cannibalisme, nous concevons sans peine que le cannibalisme est hors du champ de la normalité. Et ce n'est un scoop pour personne, nous ne sommes plus en situation de survie. Le paradoxe c'est que si consommer de la viande nous a aidé à survivre à une époque, aujourd'hui consommer de la viande met clairement notre survie en danger. Alors pourquoi s'obstiner ?

 

 

Pourquoi s'obstiner à entretenir cette incohérence qui consiste à bannir les comportement sauvages et entretenir et développer à l'extrême l'horreur de l'industrie de la viande ? Car soyons lucides, l'industrie de la viande est devenue bien plus cruelle que toute la cruauté que la nature aurait pu imaginer. Le lion ne tue que s'il a faim. Alors que nos comportements par ailleurs tendent à élever notre humanité, l'industrie de la viande nous rabaisse à l'être le plus cruel de la création. Tout nos progrès moraux, éthiques et spirituels se voient anéantis dans les abattoirs et nos assiettes. Nous torturons comme aucun être ne torture, nous tuons comme aucun être ne tue et le plus cruel et absurde dans tout cela, sans aucune réelle nécessité...

 

 

Le sens du progrès, de l'évolution doit nous rendre plus éthiques, plus compatissants, plus humains puisque nous souhaitons nous différencier des animaux sauvages. Nous devons faire de la planète un havre de paix pour tous les êtres sensibles et non un immense abattoir.

 

 

Faisons du respect de la vie notre leitmotiv pour un avenir meilleur.

Nous ne sommes pas des lions
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:20


L’information serait risible si elle n’était pas sérieuse… Les végétariens, végétaliens et végans se voient donc frappés d’une nouvelle maladie mentale : l’orthorexie. La volonté de manger sain… Certes, l'orthorexie existait déjà comme maladie, mais maintenant le végétarisme, végétalisme et véganisme sont pour l'OMS des formes d'orthorexie.

Les lobbies alimentaires ont tout essayé pour que la consommation de produit d’origine animale semble naturelle à l’homme. On a d’abord joué sur l’aspect prestige, manger de la viande est réservé à ceux qui en ont les moyens. Puis on a joué sur l’aspect santé, la viande = protéine et le lait = calcium, en agitant bien sûr le spectre de la peur de la carrence si nous souhaitions nous soutraire au régime carné. Tout cela n’ayant pas empéché le nombre de végés d’augmenter chaque année, il fallait frapper un peu plus fort. D’abord les problèmes ont été pris à la base avec le décret sur les cantines scolaires en 2011 qui impose la présence d’un produit carné et d’un produit laitier sur tous les plateaux des cantines scolaires. Avec en arrière plan la volonté de briser le mouvement d’instaurer une journée végétarienne par semaine dans les écoles.

La bonne santé des végés mettant à mal les théories douteuses de la nécessité de consommer des produits d’origine animale, a conduit bon nombre de citoyens de changer de régime alimentaire et d’en mesurer les effets positifs sur leur santé. La révolution végétale étant en marche il fallait trouver autre chose, la peur de la maladie mentale… Ne pas vouloir manger de produit d'origine animale c’est être orthorexique, maladie mentale s’il en est.

Cette maladie pourrait surprendre, mais finalement la dernière carte qui restait à jouer pour imposer le régime carné consiste à s’appuyer sur l’argument encore souvent entendu, être végé c’est être dans l’extrême. Et être dans l’extrême… c’est pô bien !!! Donc l’orthorexie qui consiste à vouloir manger sain à tout prix, c’est être dans l’extrême assimilable à un trouble du comportement.

Imaginez la consultation chez le médecin :
- Monsieur, soyez fort, vous êtes orthorexique !
- C’est grave docteur ?
- Ça pourrait le devenir si vous persister dans cette voie. Mais le traitement est simple.
- Vous me rassurez docteur
- Oui, dès aujourd’hui, il vous faudra consommer un peu de maïs OGM tous les jours, du bœuf aux hormones, des légumes aux pesticides et réduire votre consommation de produit sain.
- Mais je vais tomber malade docteur
- Oui, mais vous serez un malade sain d’esprit qu’on pourra soigner avec des médicaments contre le cholestérol, l’hypertension, le diabète et j’en passe. N’ayez crainte l’industrie pharmaceutique a tout ce qu’il faut pour vous libérer de l’orthorexie.
- Merci docteur

Quant au gouvernement, il travaille déjà sur ses futures campagnes de prévention :

- Manger 5 fruits et l’égumes par jour mais pas trop et de préférence aux pesticides
- Manger au moins un OGM par jour.
- De la viande aux hormones à tous les repas
- Fumez entre 3 et 5 cigarette par jour
- Etc.

Il parait que plus c’est gros plus ça passe… Chacun en sera juge.

En attendant, une seule chose à dire :


FIER D’ETRE ORTHOREXIQUE !

Vive l'orthorexie
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 22:03

En 2006 je commençais ce blog. Une simple envie de partager quelques points de vues sur des thématiques auxquelles j'étais sensible comme l'écologie, les valeurs humaines et différentes réflexions. Pour être franc c'était plus une envie d'écrire que de partager car je n'imaginais pas spécialement intéresser beaucoup de monde sur la toile. Une expérience dont je n'avais aucune idée de ce qu'elle allait devenir. Aujourd'hui presque 8 ans après mon premier article j'ai pour une fois envie de partager quelque chose de personnel. Comment mon blog m'a fait passer de l'écologie au véganisme.

Pour avoir un minimum de crédibilité, chaque fois que j'écrivais un article, je commençais toujours par des recherches pour éviter de dire n'importe quoi. C'est quand même arrivé mais dans l'ensemble j'ai essayé de faire de mon mieux. S'intéresser à l'écologie conduit forcément à un moment ou à un autre à regarder ce qui se passe du côté de notre nourriture et de notre production de viande. Malheureusement, dès qu'on commence à fouiller, on va de surprises en surprises. Découvrir l'absurdité d'une telle logique de production m'a marqué profondément. La souffrance animale y est omniprésente, les valeurs humaines s'effaçant devant des logiques purement financières. J'ai donc choisi d'arrêter net la consommation de viande industrielle pour ne consommer que de la viande bio et apaiser ma conscience en ne participant plus à ce massacre. Mais étais-je aller assez loin ? Bio ou pas, un morceau de viande reste un morceau de cadavre. Et je le réalisais de plus en plus à chaque bouchée. Je réalisais combien j'ai été conditionné pour ne voir dans un morceau de viande que du fer et des protéines et occulter totalement le fait que je mangeais un être sensible. Manger de la viande bio n'était plus à mes yeux un geste de respect envers un animal qui tenait à sa vie. En 2007, j'ai donc fait le choix de devenir végétarien. Bien sûr j'ai eu peur. Depuis le nombre d'années qu'on me répétait les mêmes théories alimentaires, sortir des recommandations nutritionnelles officielles me faisait flipper...

Je me suis donc plongé dans l'étude de la nutrition. Ce qui m'a permis de mieux comprendre et d'oublier mes craintes. De plus comme j'étais végétarien, je consommais encore lait et œufs. Je n'ai pas arrêté pour autant mes recherches sur le net et très vite l'industrie des œufs et du lait montraient elles aussi des images de tortures que ma conscience de pouvait masquer en mangeant une simple pâtisserie aux bons œufs frais pour me faire plaisir. Toujours pareil, je me suis documenté et j'ai approfondi mes connaissances en nutrition et j'ai compris que tout ce qu'on nous racontait n'était que des salades. Nous n'avons nullement besoin de produits laitiers pour avoir du calcium, et j'ai ainsi briser l'autre conditionnement lait = calcium. Le premier étant viande = protéine et fer. Je suis donc devenu végétalien.

Me voilà un peu plus en paix avec ma conscience, mais ça n'a pas duré... Les animaux sont tellement exploités pour tout et n'importe quoi, qu'il ne me paraissait pas logique de ne pas voir la souffrance des êtres sensibles pour leur cuir, leur fourrure, pour faire des expérimentation, pour se divertir etc. Ma conviction que dans notre société d'abondance nous pouvons vivre sans tuer était de plus en plus forte. Les alternatives sont légions, il suffit juste de les chercher. Je suis donc devenu végan. Alors bien sûr être végan ce n'est pas être parfait, mais j'avais supprimé la souffrance animale partout où c'était possible, j'avais au moins la satisfaction d'avoir fait de mon mieux.

C'est ainsi qu'une simple envie d'écrire à complètement transformé ma façon de vivre et de penser. Grâce à ce blog je suis passé de mon intérêt pour l'écologie au véganisme. Une conscience plus profonde que notre compassion ne doit pas s'arrêter aux humains mais s'élargir pour y inclure tous les êtres sensibles.

Mais un blog n'existe pas sans ses lecteurs. C'est donc grâce à vous que j'ai pu faire tout ce chemin. Ce blog m'a fait rencontrer des personnes magnifiques. J'aimerai les citer toutes mais j'aurai peur d'en oublier. Je me contenterai donc de les remercier chaleureusement du fond du cœur et remercier tout aussi sincèrement mes fidèles lecteurs sans qui ce blog n'existerait probablement plus.

Je vous souhaite à tous une très bonne année et m'excuse par avance d'avoir utilisé autant de "JE" alors qu'ils sont en général bannis des autres articles

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 06:23

La clé de la santé réside principalement et par ordre d'importance dans le mental, l'hygiène de vie et enfin l'alimentation. Ce sont les trois dimensions qu'il est nécessaire de prendre en compte si l'on souhaite agir sur sa santé. L'influence dominante étant celle de l'esprit, plus celui-ci sera sous l'emprise des poisons mentaux que sont l'ignorance ( il ne s'agit pas de l'ignorance universitaire mais l'ignorance de sa propre condition), le désir et la haine, plus il faudra agir sur les autres dimensions pour espérer jouir d'une santé correcte. Ce qui ne veut pas dire qu'un esprit sain peut tout se permettre. Mais il sera moins sensible aux écarts affectant les deux autres dimensions.

Concernant l'alimentation, quel que soit le régime choisi ( végétalien, végétarien ou omnivore ) si globalement on respecte un ratio dans ce qu'on mange de 70% de légumes et fruits dont une bonne dose de crudité, les choses se passeront pas trop mal. Nous dirons que c'est la base d'une alimentation qui permet la santé si les dimensions de l'hygiène de vie et du mental ne sont pas oubliées. Toutefois, plus on prend en compte l'ensemble des trois dimensions mieux c'est.

De plus en plus d'études ont montré que la santé était très liée à notre équilibre acido-basique. On sait aussi que les pensées positives, la méditation et tout ce qui vise à atteindre une certaine sérénité sont des activités alcalines (le contraire d'acide) pour le corps même si ce sont des activités mentales. Le corollaire est que bien évidement, le stress, la dépression et les pensées négatives acidifient le corps.

Ainsi plus votre esprit sera acidifiant, plus il vous faudra travailler sur les deux autres dimensions pour contrer cette acidité si le travail sur le mental parait difficile ou non prioritaire. Ce qui serait dommage puisque le travail sur le mental donne de bons résultats assez rapidement. On peut facilement corréler l'importance de chacune des trois dimensions par l'observation. On voit très bien qu'aussi strict que puisse être le régime, si l'esprit est trop acidifiant, aucun régime ne marche. Au mieux, il limite les dégâts mais n'arrive pas à induire un véritable bien-être. D'un autre côté, on remarque que les personnes dont l'esprit n'est pas acidifiant (peu de stress, d'angoisse, de dépression etc) peuvent à peu près manger n'importe quoi sans que ça nuise à leur bien être. entre les deux, nous avons toute une palette de possibilités, celui dont l'esprit est légèrement acidifiant et qui trouvera un bon équilibre en modifiant un peu son alimentation et/ou son hygiène de vie, celui dont l'esprit est un peu plus acidifiant et qui nécessitera d'adopter un régime plus rigoureux et ce, jusqu'à celui qui peut trouver un relatif bien-être par un régime très très strict. son régime compensant juste juste l'acidification dû à l'esprit.

Lorsqu'on arrive à corriger le bien être général par une modification du régime alimentaire, il ne faut pas toutefois en déduire que l'esprit est la résultante du corps et de l'alimentation. Car l'unité "corps-esprit" ne peut être dissociée. C'est vrai qu'en corrigeant par l'alimentation l'équilibre acido-basique du corps, tout va mieux, y compris le mental. Mais cela ne fait pas du mental la résultante de l'alimentation. La même correction aurait pu être amenée en travaillant sur le mental. L'avantage d'agir par l'alimentation c'est de ne pas s'impliquer mentalement, pas besoin de se remettre en cause, le problème n'est pas notre mental mais le régime, le régime c'est factuel, on ne se pose pas de question. Mais on en connait la limite puisqu'un mental trop acidifiant empêchera tout rétablissement de l'équilibre acido-basique du corps par le seul travail sur le régime. Cas des personnes qui dépriment car aucun régime ne marche sur eux par exemple.

Il ne faut pas non plus déduire que l'acide c'est le mal et le basique c'est le bien. Dès qu'on parle d'équilibre, il faut impérativement que les deux forces soient présentes. Les acides sont nécessaires au métabolisme du corps, tout comme les aliments basiques. Cet équilibre se manifeste dans notre corps par un bon équilibre du système nerveux autonome composé du système sympathique et du système parasympathique. Le système sympathique en général agit pour accélérer, mettre en action alors que le parasympathique agit pour le ralentissement et la mise au repos. L'action des ces deux systèmes doit se trouver équilibrée. On rejoint ici la notion d'équilibre du yin et du yang dans la médecine chinoise. Notre mental agit au travers de cet équilibre. Par exemple, la peur, la colère vont activer le sympathique pour préparer à la fuite ou au combat. La dépression va petit à petit tout éteindre dans le corps, on va se retrouver fatigué, un métabolisme qui fonctionne au ralenti etc.

Donc si vous ne souhaitez pas vous lancer dans de grands changements alimentaire, que vous ne souhaitez pas passer du temps à méditer et cultiver un esprit positif, ne retenez qu'une règle:


70% au minimum de légumes et fruits dont une bonne partie crue, le reste ça peut être à peu près n'importe quoi.

Il est utile de préciser qu'il existe beaucoup de croyances différentes dans l'alimentation, ce texte n'engage donc que moi, au milieux de toutes les croyances qui circulent celle-ci est la mienne et on peut dire qu'elle fonctionne plutôt bien pour moi. C'est une position qui n'a rien de dogmatique vous pouvez très bien trouver votre équilibre dans d'autres croyances alimentaires, mon équilibre je l'ai trouvé dans celle-ci. Ce sont les principes que j'applique à mon régime végétalien mais les principes peuvent être appliqués avec n'importe quel régime.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 16:25

Voici une vidéo qui explique simplement ce qu'est être vegan.

 

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 14:32

"NE PAS MANGER D'AGNEAU DE PÂQUES

 
Parmi les plus anciennes communautés chrétiennes, l'agneau était représenté sur les épaules du berger et symbolise l'âme sauvée par le Christ. Son assassinat pour Pâques n'a pas de fondement dans la tradition chrétienn
e, mais a plutôt ses racines dans l'Ancien Testament. C'est un rite sanglant, en contradiction flagrante avec le concept de la résurrection, qui apporte avec lui le renouvellement de la foi et de l'espérance. C'est un rite non nécessaire dans notre société, déjà imprégnée de violence et de mort, qui ne sert qu'à satisfaire les intérêts de l'industrie alimentaire."

 
(Pape Francesco) AMEN.

 

 

Il me plaît bien ce pape...

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:38

Cliquez sur l'image pour une meilleure lisibilité.

bulles - logique financiere

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 11:05

10 minutes d'un discours plein de bon sens qui explique pourquoi il devient impératif de sortir les animaux de notre menu. Vous pouvez activer les soutitres en français.

 

 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 17:34

Noël approche et comme chaque année bon nombre d'animaux vont être sacrifiés pour le fêter. Que ce soient les oies gavées dans d'atroces souffrances, les dindes et autres animaux d'élevages exécutés sans aucune compassion à leur égard, les tables de Noël ne seront que des cimetières… Un repas de fête.

Mais il faut rester positif, malgré le nombre de personnes qui participent à ce sacrifice rituel, de plus en plus pensent que Noël doit être une fête du coeur. Un fête où l’on ne sacrifie pas, une fête où le cadeau que l’on fait est celui de la vie, de la compassion et de l’empathie envers toutes les créatures vivantes. Bien sûr le mouvement est marginal au regard des millions de vies sacrifiées, mais le mouvement existe. De plus en plus de personnes font preuve d’imagination et d’ingéniosité pour supprimer de leur table les victimes innocentes. Les tables se colorent de préparations végétales en tout genre, toutes plus originales les unes que les autres. Pas la moindre trace de souffrance de l’entrée au dessert. Ca n’a rien de difficile, il faut juste se laisser porter par l’empathie naturelle que nous avons à comprendre la souffrance des être sensibles pour se dire que ça vaut le coup de faire autrement.

Un grand merci à tous ceux qui auront fait ce choix. Un merci du fond du coeur.

Si vous le souhaitez vous pouvez consulter les recettes en cliquant sur les images pour apprendre à cuisiner sans souffrance.

http://vg-zone.net/wp-content/uploads/2010/12/tofoie-gras-PVD.jpg

 

 

 

http://vg-zone.net/wp-content/uploads/2008/12/caviar-lentilles-beluga.jpg

 

 

 

http://vg-zone.net/wp-content/uploads/2009/04/cupcake-pesto-mania.jpg

 

 

N'hésitez pas à fouiller dans la rubrique "recettes" de l'excellent site de VG-zone pour trouver de belles recettes pour une éloge à la vie.

 

http://vg-zone.net/

 

vous pouvez aussi simplement rechercher  "recettes végétaliennes" sur google, vous en trouverez à foisons.

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 14:50

Lorsque j'ai fait le choix d'une alimentation végétalienne, je n'avais pas imaginé qu'il me faudrait me justifier à chaque fois que je m'installerai devant mon assiette !

L’alimentation végétalienne consiste à se nourrir de produits exclusivement d’origine végétale, et je ne vous ferai pas l’offense de vous décrire à quel point cette alimentation est riche en goûts et en bienfaits !

Et lorsque de façon cohérente, j’ai ensuite fait le choix d’une vie vegan, je n’avais pas non plus imaginé à quelles réactions j’allais me retrouver confronté !

Faire le choix d’un mode de vie au sein duquel valeurs éthiques, alimentaires et de consommation en général sont en adéquation me paraissait naturel. Naturel de choisir de  consommer des produits ne résultant pas de l'exploitation humaine, animale et respectueux de l'environnement. Être vegan inclut selon moi de privilégier une consommation dite « équitable », au minimum.



La majorité des questions que mes évolutions existentielles ont provoquées montrent l'intérêt qui est porté à une alimentation saine par la plupart des gens. Et c'est plutôt bon signe !

 
Cependant, même si cela reste anecdotique, ces choix m’ont aussi montré que je devais désormais faire face à certains comportements discriminants, moqueurs voire méchants. Ces comportements ne m’ont jamais dissuadé et ne m'affectent pas aujourd’hui. J'assume mes choix sans difficulté.


Mais je m'interroge : pourquoi les végétaliens et a fortiori les végans, dérangent-ils autant ?



L'éthique végan repose sur l’élargissement du champ de sa compassion à tous les êtres sensibles, animaux humains et non humains. Elle induit de fait le respect de la vie sous toutes ses formes. On serait logiquement enclin à penser que plus on respecte la vie moins on dérange.


D’autant que si nous demandons aux gens dans quel monde ils voudraient vivre, la majorité d’entre eux répondent sans hésiter qu’ils voudraient vivre dans un monde moins violent et plus respectueux.


Le véganisme est en parfait accord avec ce vœu !


Malgré ça, paradoxalement, dès que vous prononcez les mots « je suis vegan », la sensation de déranger se fait très nette… Aurais-je dit un gros mot ?

Autre paradoxe, parmi les fleurons des réactions, un argumentaire récurrent… Nous sommes des prédateurs (le cliché du lion et de la gazelle est un must du genre), des carnivores, nous devons nous assumer comme tel. Histoire de donner un peu de profondeur à ce raisonnement, on n'hésite pas à rappeler que si les hommes préhistoriques n'avaient pas chassé pour survivre, nous ne serions peut-être pas là. Pourquoi pas. Toutefois, force est de constater qu'appeler l'homme des cavernes à la rescousse est souvent à géométrie variable. Parlez de décroissance, de limitation de la consommation énergétique ou autres réductions de train de vie de notre société consumériste, et on vous répond illico :

 

" non mais ça va pas, on va pas revenir à l'âge des cavernes !"

 

Par contre, dès qu'il s'agit de consommation de viande et autres produits animaux, on appelle Lucy à la rescousse pour dire qu'on ne veut rien changer. La caverne du mangeur de viande est devenue plus célèbre que celle de Platon...



 

Je comprends aujourd’hui que les végans dérangent par l'image culpabilisante qu'ils renvoient. Sans rien dire, par leur comportement quotidien, ils montrent que notre société ne tue pas par nécessité mais bien par plaisir.
Je ne dis pas que les végans ont une meilleure qualité de vie mais ils prouvent de facto que l’on peut vivre, se nourrir, se vêtir et tout le reste sans avoir à tuer ou faire tuer.

Quant à faire évoluer notre monde vers plus de compassion, plus de tolérance,  vers une ouverture sur l’idée qu’il existe d’autres façons de se nourrir, de se vêtir, de consommer, de vivre en général, je pense que le veganisme porte en lui une partie de la solution. La vie quotidienne des vegans  parle d’elle-même.


Evolution plus que révolution, petit caillou après petit caillou, on  finir par dessiner un beau chemin…

 

Les végans pourront peut-être un jour manger sans avoir à se justifier de respecter la vie...

 

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