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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 14:11
Depuis quelques années maintenant, il est possible à tout un chacun de partir pendant ses congés (ou simplement son temps libre) pour participer à une mission humanitaire ou environnementale. L’avantage, c’est qu’on peut se rendre utile en ne partant qu’une ou deux ou trois semaines.

De plus, de plus en plus d’entreprises soutiennent ces initiatives et participent pour partie au financement de ce type de congés de leurs salariés.

Lorsque l’occasion s’est présentée, je l’ai saisi pour faire quelque chose d’utile pendant mes congés. C’est ainsi qu’en 2004, je me suis retrouvé au Cameroun pour participer à une mission environnementale mise en place par une association: Planète Urgence.

Quand on a peu de temps comme 15 jours à offrir, il est difficile de mettre en place un projet et de le suivre jusqu’au bout. Le travail de l’association est donc d’une grande importance car c’est l’association qui fait du long terme avec de courtes disponibilités des volontaires. C’est donc elle qui met en place les missions, la structure et toute la logistique pour que l’aide que l’on apporte soit efficace dès le premier jour.

Revenons à ma mission. Mon rôle pendant ces 15 jours était de participer au suivi et au comptage de la faune d’un parc africain (le parc de Waza). Comptage nécessaire pour déterminer les espèces en voie de disparition (pour mettre en place des plan de protection), celles qui doivent faire l’objet d’une régulation et celles qui peuvent être consommées par les populations locales. Ce comptage ne se fait pas en 15 jours, il dure plusieurs années, ce qui oblige les volontaires à se succéder en permanence.

On pourrait croire la chose aisée, mais il n’en est rien. D’abord, il faut se lever très tôt, avant que le soleil ne devienne trop fort. Puis, a partir d’un point déterminer par le conservateur du parc, on part dans une direction donnée. direction qu’il faut garder du début à la fin. D’où l’importance de la boussole. Bien évidemment ce dénombrement se fait à pied, dans la savane. Nous partions à 2, un guide armé et moi. tout au long de la progression il nous faut noter les animaux rencontrés, le type, le nombre, la part des femelles, des mâles et des jeunes, l’heure à laquelle on les croises la distance et l’angle par rapport à notre direction. Les marches durent d’une à deux heures, et suivant les types de végétations traversées, c’est plus ou moins difficiles.

Il y a la végétation basse, très dense qui vous donne l’impression de marcher avec des velcros sous les pieds, les hautes herbes qui vous cachent la vue et surprise vous couvrent de tiques (il m’est arrivé d’avoir presque 100 tiques sur le corps), les zones boueuses, les zones brûlées, et parfois des zones agréables qui transforment la progression en promenade. Bien évidemment il est préférable de ne pas être trop émotif devant des serpents ou jolies araignées ou autres insectes. Côté repas, il fallait se contenter du minimum, idem pour le couchage.

Ceci dit, l’expérience est intéressante et enrichissante. Le catalogue des missions proposées par Planète Urgence permet vraiment de trouver une mission que l’on a envie de faire. Je pense repartir un de ces 4, mais cette fois ci pour faire plus du développement, comme participer au soutien scolaire en Afrique ou former les gens à l’informatique ou autres outils modernes. J’ai hésité entre la mission environnementale et celle de développement, puis enfin de compte, comme j’avais déjà eu l’occasion de faire de l’humanitaire lorsque j’étais casque bleu au Liban, j’ai choisi ce coup-ci l’environnement.

Si le coeur vous en dit, n’hésitez pas, je ne connais pas de personnes qui ont regretté cette expérience.
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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 00:01
Comme je l'ai déjà abordé dans 2 de mes précédents articles (le biocrunch   et le biocrunch à la ferme) le nombre d’espèces vivantes (aussi bien végétales qu’animales) est en train de s’effondrer à vitesse grand V. Les raisons de cet effondrement sont parfois complexes. Le fond des Nations-Unies pour l’agriculture ainsi que l’Europe au travers de plusieurs directives encouragent la sauvegarde de diverses espèces pour assurer la sécurité alimentaire de la population mondiale. Jusqu’à là, me direz-vous tout va bien, les choses évoluent dans le bon sens…

Eh bien non ! Les limites de l’absurdité viennent d’être franchies par la justice.

Depuis quelques années, une association (kokopelli) œuvre pour préserver les semences en voie de disparition afin que celles-ci ne se perdent pas. Le travail de cette association est un véritable travail de fourmi. Cependant, cette association vient d’être condamnée en appel pour lui interdire de vendre ces variétés entièrement naturelles et consommées de tout temps par l’homme.

Le pourquoi du comment peut être lu dans ce communiqué,  mais pour ceux qui veulent un résumé rapide : le travail de cette association gêne énormément la prise de monopole des producteurs de semences OGM et hybrides.

De plus, Il faut savoir que cette association avait été relaxée en première instance, mais la cour d’appel a choisi de donner raison aux industriels. L’association n’a d’autre choix que de se pourvoir en cassation.

Pour aider cette association, nous pouvons signer une pétition en ligne contre l’aliénation des semences par les industriels.

Voici cette pétition


La semence, essence même de la vie, est aujourd’hui menacée. 12 000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d’un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l’humanité. Cet héritage court aujourd’hui le risque d’être confisqué par une infime minorité.

L’aliénation de la semence par l’agro-industrie, constitue un danger sans précédent pour l’avenir : l’indépendance alimentaire et la santé des peuples. Les vendeurs de pesticides bricolent dans leurs laboratoires des chimères génétiquement modifiées, qu’ils osent appeler semences, générant des plantes dépendantes entraînant une régression technique pour les paysans, les jardiniers et les amateurs.

Les lobbys, aidés par l'Etat, pour obtenir le monopole de ce qui appartient à tous, veulent supprimer le droit inaliénable de chacun de ressemer sa récolte. Les sélections de terroir garantissent des plantes saines et savoureuses. La semence industrielle est malade, elle ne peut vivre sans pesticides, engrais chimiques ou manipulations génétiques. Polluante pour l’environnement, elle est le point de départ de la mal-bouffe. Comme les générations qui nous ont précédés, nous avons le devoir de transmettre à nos successeurs, la possibilité d’orienter et de choisir leur avenir.

- Conscient que le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain,

- Conscient que la semence est un bien commun à tous les peuples,

- Je demande que la loi AFFIRME le droit inaliénable de toute personne de cultiver, semer, multiplier, acheter, échanger, offrir, céder, transmettre tout végétal (graine, bouture, plant, tubercule, etc.) sans restriction légale d'aucune sorte.

- Je revendique le droit de me procurer et de consommer librement la nourriture issue du produit des semences de population, de pays, de famille, dites anciennes : toutes, graines de vie.

En signant cette pétition, je défends ma liberté, un patrimoine et permet, avec l’association Kokopelli, la transmission de la biodiversité et de la fertilité aux générations futures.


après avoir signé, vous recevrez un email pour confirmer votre signature.
Attention, ne téléchargez pas la pétition car manifestement il y a problème avec le fichier PDF, lisez-la directement sur le site.


Si vous vous sentez concerné, vous pouvez signer cette pétition. Si vous ne voulez pas la signer mais que vous souhaitez quand même faire quelque- chose, diffuser l’adresse ou la pétition. On ne sait jamais, ça peut tomber dans les mains de quelqu’un qui souhaitera la signer.
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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 00:01
Petite vidéo d'introduction

C’est le début de l’année, beaucoup énoncent leurs bonnes résolutions pour l’année à venir. La plupart du temps, ces bonnes résolutions concernent un défaut que l’on souhaite corriger, un objectif que l’on veut atteindre, mais rarement ces résolutions dépassent le cadre de notre petite personne. Peut-être cette année pourrions-nous rajouter quelques résolutions moins égocentriques. Peut-être pour une fois pourrions-nous utiliser notre pouvoir souverain... De dit-on pas que le client est roi? Un client n’est rien d’autre qu’on consommateur et sa consommation est un pouvoir à part entière. De la manière dont nous consommons, nous façonnons la société pour qu’elle alimente nos désirs les plus fous.

Mais aujourd’hui, le monde dans lequel nous vivons souffre de quelques problèmes... Réchauffement climatique, pollution, manque d’eau, famines, maladies et j’en passe. Et peut-être qu’une petite résolution, pas trop contraignante pourrait agir de façon positive sur ces problèmes... qui sait? Eh bien oui, il existe une action simple pour réduire tout ça!

Réduire sa consommation de viande...


En effet, nos sociétés modernes dévorent chaque jour de plus en plus de viande. Et cette viande, il faut la produire. Pour en produire de plus en plus, on fait de l’élevage industriel. C’est cet élevage industriel qui devient une véritable aberration. A elle seule, cette industrie contribue de manière non négligeable aux problèmes énoncés plus haut.

Petit tour d’horizon:
Le manque d’eau
tous les experts vous le diront, l’eau est en passe de devenir un problème majeur de l’économie mondiale. Il est quasi certain que les prochains conflits meurtriers que connaîtra la planète dans quelques années auront pour motif l’eau. Et l’eau, pour faire de l’élevage industriel, il en faut beaucoup... Il en faut premièrement pour cultiver les céréales destinés aux animaux d’élevages. La céréale reine: le maïs. Gros consommateur d’eau par excellence. Il en faut également pour l’élevage en lui-même, pour donner à boire aux animaux, nettoyer les élevages etc. Il en faut ensuite pour toute la partie abattage conditionnement etc. Au total, l’eau nécessaire à l’élevage représente 70% de la consommation totale d’eau en France.

La pollution
Au premier stade de la chaîne, il y a la pollution des sols par les engrais destinés aux cultures, puis vient la pollution engendrée par le ramassage et le transport des céréales. vient ensuite la pollution engendrée par les déchets de l’élevage. Des tonnes et des tonnes d'excréments qu’il faut évacuer et qui polluent l’air, l’eau et les sols. Les problèmes de pollution des élevages porcins en Bretagne sont devenus monnaie courante.

Le réchauffement climatique
L’élevage industriel contribue entre 18 et 20% aux émissions des gaz à effet de serre. Soit plus que les transports!

Déforestation
Il faut environ 18 kilos de céréales pour produire 1 kilo de viande. L’élevage industriel monopolise de plus en plus de terres fertiles à travers le monde. On déforeste à tout va pour produire du soja, principale source alimentaire des animaux d’élevage avec le maïs. Dans beaucoup de pays en voie de développement ces agricultures privent les populations locales de cultures nourricières et d’eau. Les forêts que l’on supprime diminuent les “pièges à carbone” naturel ce qui augmente la contribution de l’élevage à l’effet de serre.

aspect sanitaire
Entasser les animaux les uns sur les autres augmente les problèmes de maladie. Les animaux d’élevage doivent être gavés d’antibiotiques pour résister aux maladies inévitables dû à cet entassement. De plus les animaux sont affaiblis car ils vivent contre nature. Sans espace vital, sans relation hiérarchique, les animaux deviennent stressés, ils s'entre-tuent. On coupe les dents des porcs et leur queue pour ne pas qu’ils se blessent. On coupe le bec des poules pour ne pas qu’elles se blessent. La moindre blessure est synonyme d’infection qu’il faut éviter à tout prix. Ces conditions rendent les animaux plus fragiles et donc oblige à augmenter les doses d’antibiotiques.

Aspect humain
Ce n’est pas parce qu’une bête est destinée à l’alimentation de l’homme que sa vie ne doit être que souffrance. Or c’est à cela que se résume la vie d’un animal d’élevage. Sa vie est souffrance du début à la fin. L’animal de connaîtra rien d’autre que la souffrance.

Il n’est pas question de dire qu’il ne faut plus manger de viande, mais on peut faire le constat, la consommation de viande dépasse largement les besoins nutritionnels de l’homme. Il n’y a aucune raison nutritionnelle qui exige de manger de la viande à chaque repas. Pire encore, cette surconsommation de viande est à l’origine de beaucoup de problèmes cardio-vasculaires.

Réduire sa consommation de viande peut donc trouver une petite place dans la liste des résolutions de l’année 2007. Il y a plusieurs façons de le faire, c’est accessible à tout le monde. Le geste le plus simple, c’est de supprimer la viande d’un repas une fois par semaine. Ce n’est pas grand chose, et l’alternative est facile, les recettes à base de légumes sont nombreuses. En plus, les effets pour la santé ne peuvent être que positifs. Pour ceux qui ont les moyens, on peut changer sa façon de consommer de la viande et abandonner la viande industrielle. Manger moins de viande mais en manger de la bonne. De la viande d’animaux élevés dans de bonnes conditions, se nourrissant dans les pâturages. C’est certes plus cher, mais si on en mange moins, on s’y retrouve. Et bien sûr, pour les plus motivés, il y a le végétarisme. Mais là, c’est à chacun de voir ce qu’il préfère. Pour ma part, j’ai choisi de continuer à manger de la viande, mais je n'achète que de la viande bio et de la viande d’animaux élevés dans des conditions satisfaisantes. C’est un peu plus cher, mais comme j’ai réduit également ma consommation de viande, au final je m’y retrouve.

Voilà comment par un geste aussi simple que de supprimer la viande d’un repas par semaine on peut agir de façon significative sur les problèmes de notre siècle. C’est concret, facile, pas contraignant. En deux mots, une résolution hyper facile à tenir pour 2007...

Pour en savoir plus
http://www.onevoice-ear.org/campagnes/elevage_industriel/catastrophe_ecologique.html
http://www.fao.org/ag/FR/magazine/0612sp1.htm
http://www.ciwf.org.uk/publications/reports/detrimental_impacts_of_industrial_animal_agriculture_2002_french.pdf
http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Climats/Rayonnement/Effetserre/effetserre.html
http://www.ass-ahimsa.net/bape5.html
http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=542
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 00:01
Si l’on n’y prend pas garde, la mondialisation peut conduire l’humanité dans des impasses dont il lui sera difficile de se sortir. Un des exemples qui illustre ce phénomène est la disparition de plusieurs races animales destinées à l’alimentation humaine. toujours à la recherche du profit maximum, il n’a pas fallut longtemps aux adeptes de la mondialisation pour calculer le rendement de chaque espèce vivante. La vie étant ce qu’elle est, chaque race animale a donc un rendement. C’est à dire qu’on calcule le ratio entre ce que ça nous a coûté pour en faire l’élevage, et ce que ça nous a rapporté.

A partir de là, l’économie de marché fait le reste. Pour obtenir le profit maximum, on élève (de façon intensive ça va de soi) les races animales possédant le meilleur rendement. De ce fait, sur les 7600 races utilisées, 150 ont complètement disparues, 1500 sont en voie d’extinction. Par exemple, sur les 5 dernières années, 60 races ont disparues. Le biocrunch à la ferme...

Disparue, veut bien dire disparue! perdue à jamais. Or les races d’élevages sont souvent issues de sélection, de croisement opérés parmi les espèces utilisées à travers le monde. Il est donc utile, pour assurer l’alimentation de l’homme de disposer d’une biodiversité la plus large possible pour adapter les élevages aux circonstances. En se dirigeant vers les races uniques de porcs, poulets, vaches, etc on prend un risque énorme en cas d'épidémie par exemple.  Une crise de la vache folle, une grippe aviaire et c’est l’alimentation mondiale qui se trouve menacée.  Par exemple, le réchauffement climatique va certainement étendre les zones viables pour les insectes vecteurs de maladies. Ce n’est pas une surprise, encore quelques degrés et le paludisme pourra également s’attraper en Europe. Ceci est d’autant plus préjudiciable, que la race la plus rentable, n’est pas forcement la plus résistante. Beaucoup d’espèces indigènes habituées à des conditions de vie particulières sont beaucoup plus résistantes aux maladies, aux conditions climatiques etc.

Il est donc urgent de protéger cette biodiversité alimentaire. Fort heureusement des programmes commencent à se mettre en place, mais il faut aller vite, car aujourd’hui, une grande majorité de l’alimentation de l’homme n’est assurée que par une poignée d’espèces animales. L’exemple de la mutation du virus de la grippe aviaire, nous montre bien qu’on ne peut jamais se considérer à l’abri.

Je reste persuadé que la mondialisation n’est pas une mauvaise chose en soit, mais la façon dont on l’utilise pour la quête du profit maximum nous fait faire des erreurs qu’ils nous sera difficile de réparer. Que ce soit sur le climat, la biodiversité ou la condition humaine, il est utile d’avoir une vision globale de se que l’on fait pour faire de la mondialisation un outils de progrès plus qu’un générateur de cash à court terme.

Pour en savoir plus:
http://www.fao.org/ag/fr/magazine/0609sp1.htm
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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 00:01
Je suis sûr qu’avec un titre comme ça, je vais certainement soulever quelques interrogations... Qu’est-ce que le bio-crunch? C’est une expression que je viens d’inventer pour nommer un phénomène qui à ma connaissance n’avait pas reçu de nom de baptême.

La cosmologie a eu son big-bang qui a généré deux hypothèses. Celle de l’univers ouvert, l'expansion de l’univers se prolonge à l’infini. Celle de l’univers fermé, l'expansion va finir par s’inverser et tout l’univers va s’effondrer sur lui-même dans ce qu’on appelle  le big-crunch (en opposition au big-bang). Loin de moi l’idée de détailler ici ces théories.

Le mot biodiversité est un mot très jeune puisqu’il date de 1980. Ce mot désigne la multitude des espèces vivantes dans toute leur diversité. Aujourd’hui, cette biodiversité est menacée. Dire qu’elle est menacée, ne veux pas dire qu’elle risque de disparaître... Elle est menacée, parce qu’elle est en train de disparaître! On estime aujourd’hui qu’environ 70 espèces vivantes disparaissent chaque jour de la surface de la Terre. Environ 26000 par an.

Il est normal que la biodiversité évolue. Elle le fait depuis les origines, tantôt elle augmente, tantôt elle diminue. Ce qui est anormal par contre, c’est la vitesse à laquelle elle diminue aujourd’hui. Ce n’est plus une réduction, c’est un véritable effondrement. La vitesse à laquelle les espèces disparaissent par l’action de l’homme est devenue si rapide qu’on estime qu’en 2050, la moitié des espèces vivantes pourrait avoir totalement disparue de la surface de la Terre. On estime actuellement entre 30 et 100 millions le nombre d’espèces vivant sur Terre.

C’est cette effondrement de la biodiversité que je baptise bio-crunch. Le bio-crunch est une conséquence directe de l’action de l’homme sur son environnement. On aurait tort d’imaginer que le nombre important des espèces rend ce phénomène négligeable. Beaucoup d’espèces, aussi bien végétales qu’animales, sont interdépendantes. Le bio-crunch ressemble à un énorme jeu de domino dont on vient de faire tomber les premières pièces. La disparition de certaines espèces va en entraîner d’autres et ainsi de suite. Et en toute objectivité, je ne pense pas que l’espèce humaine soit le dernier domino à tomber...

Dame Nature nous a fait don d’une Terre viable encore quelques milliard d’année, j’ai bien peur que Dame Nature a eu un peu trop confiance en nous...

quelques liens
http://www.biodiversite2007.org/rubrique.php3?id_rubrique=25
http://www-lagis.univ-lille1.fr/~vieren/ecologie/by_thema/biodiversite/my_biodi.htm
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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 00:01
Les scientifiques savent parfois utiliser des mots simples pour nous faire comprendre des phénomènes physiques complexes. C’est le cas pour la théorie du chaos. Cette théorie est imagée par ce que les scientifiques nomment “l’effet papillon”. Un battement d’aile au Brésil, peut provoquer une tornade au Texas. Attention, cela ne veut pas dire que les papillons déclenchent les tempêtes. Cela veut simplement dire que les modèles de prédictions météorologiques sont tellement sensibles que si on se trompe dans les conditions initiales ne serait-ce qu’un tout petit peu, le résultat prédit peut être complètement différent.

Cela tient au fait que les modèles mathématiques de prédictions ne sont que des modèles approchés. Approchés car notre connaissance n’est pas complète. Nous ne pouvons donc prédire qu'approximativement l’évolution d’un système étudié. Pour des systèmes physiquement simples, cette approximation suffit. Ça nous permet d’envoyer des hommes sur la lune par exemple. Mais les scientifiques ne maîtrisent pas tout les domaines de connaissances. Et certaines connaissances sont à ce jour clairement approximatives...

La génétique par exemple est une science nouvelle. Les chercheurs jouent aux apprentis sorciers avec l’ADN des organismes vivants (végétal comme animal), mais les conséquences en sont rarement maîtrisés. Les journaux ont récemment relatés la contamination d’un riz réputé non-OGM par un gêne modifié résultant d’essais OGM non maîtrisés. Cette contamination n’était pas souhaitée par l’industrie responsable. Mais elle a eu lieu. Preuve que le processus n’est pour l’instant pas maîtrisé. Le plus stupide dans l’histoire, c’est que l’entreprise responsable n’a pas souhaité continuer ses travaux sur ce riz OGM. Mais pour éviter tout poursuite judiciaire, elle a convaincu le gouvernement américain de voter une loi en urgence pour autoriser la commercialisation de cette souche OGM. Quel va être l’impact de cette souche OGM dans la nature? L’avenir nous le dira...

Alors messieurs les scientifiques, montrez vous un peu responsables. Vous n’êtes pas omniscients, votre connaissance du vivant est grande mais limitée. Prenez bien conscience de “l’effet papillon” et arrêtez d’être des papillons qui dérangent.

Pour le bien de tous.

Pour aller plus loin
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 00:01
En jetant un oeil sur le site du monde, je tombe sur un article sur la surpêche que subit le thon rouge. Cet article est intéressant car il symbolise à lui seul les travers de notre société de consommation.

Au départ, une ressource: le thon rouge. Apprécié pour sa chair et ses apports nutritionnels l’homme s’est mis à le pêcher. Jusqu’à là, pourquoi pas. Mais la société que nous avons construit considère que toute activité humaine doit croître d’année en année. Cette démarche s’applique donc également à la pêche au thon. Le seul petit problème, c’est que le thon est une ressource vivante qu’il est nécessaire, voir impératif de laisser se reproduire si nous voulons en consommer l’année suivante. Si on en pêche un peu, la population de thon continuera à croître. On peut toutefois en pêcher plus jusqu’à un point d’équilibre où la quantité pêchée stabilise la population de thon. Si on dépasse cet équilibre, plus de solution, la population se réduira jusqu’au dernier.

La population humaine augmentant, tout le monde veut sa part de thon, et chacun veut que son affaire prospère de plus en plus chaque année. La quantité de thon n’étant pas infini, si l’on veut rester en dessous du point d’équilibre nécessaire à la continuité de l'espèce consommée, il est impératif que chacun en pêche de moins en moins si on est de plus en plus à le pêcher... Malheureusement, les marchés n’ont rien de raisonnable, encore moins d’équitable, la pêche au thon menace donc sérieusement la survie de l’espèce. Personne ne voulant renoncer à sa part, le thon est aujourd’hui condamné à disparaître.

Des mesures on certes été prises, mais quelles mesures!
voici les chiffres
29 500 tonnes : quota de pêche au thon rouge autorisé en 2007 dans la zone l'Atlantique est et la Méditerranée.

15 000 tonnes : niveau de prise au-delà duquel le renouvellement du stock de thon rouge n'est pas assuré.

50 000 tonnes : niveau de prise estimé, pêche illégale comprise. L'essentiel va engraisser dans des fermes marines.

Voilà comment on sacrifie une espèce pour gagner quelques argents dans une vue à très court terme. Une vision à plus long terme nous inciterai à beaucoup plus de modération dans notre consommation de thon, mais manifestement beaucoup se disent qu’ils seront mort avant que le thon disparaisse... Au rythme où ça va, pas sûr...

Alors puisque mes frères humains ont à ce point peur de manquer de thon rouge, je crois qu’il est plus sage pour moi de renoncer et de leur laisser ma part. Puissions nous être plus chanceux que les thons...
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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 01:00
On peut dire que parmi les débats qui animent ce siècle, celui sur les OGM fait partie de ceux qui suscitent le plus d'interrogations. Comme tout débat, on peut être pour ou contre, mais pour cela il faut des éléments pour se forger une opinion.

Tout ce qui vit sur Terre, aussi bien le végétal que l’animal dispose d’un code génétique, une sorte de mode d’emploi pour se construire. Ce mode d’emploi est porté par la célèbre molécule d’ADN (Acide DésoxyriboNucléique pour les intimes). Grosso-modo, on sait que la vie a évoluée à partir d’un point commun, une forme de vie élémentaire, qui au fil du temps c’est diversifiée en une multitude d’espèces vivantes. Aussi variées que puissent être les formes de vie, elles fonctionnent toutes suivant le même principe. Elles se reproduisent à partir de leur code génétique.

Les formes de vie entretiennent des relations complexes les unes envers les autres. Certaines formes de vie (pour ne pas dire toutes) ne peuvent exister que si une d’autres forme de vie existent. On pourrait citer des exemples comme la baleine qui ne se nourrit que de plancton, le panda qui n’utilise qu’une variété de bambou. Si le plancton disparaît, la baleine disparaîtra. Au delà des relations clairement identifiées comme celles-ci, il n’est pas aberrant de penser que les espèces vivantes entretiennent une interdépendance entre elles. Une altération d’une espèce produira une altération sur une autre. C’est ainsi qu’au cours des millions d’années qui viennent de s’écouler, la vie a évoluée jusqu’à créer la biodiversité tel que nous la connaissons aujourd’hui. Ce processus n’a rien de statique, c’est un processus d’évolution lent... très lent.

Que sont les OGM?
Les OGM comme leur nom l’indique, sont des Organismes (vivants) Génétiquement Modifiés. C’est à dire qu’on a pris leur ADN (leur mode d’emploi) et on l’a modifié pour qu’ils se construisent autrement. Pourquoi pas? après tout c’est techniquement possible... Court-on un risque à faire cela? Les experts sont divisés, certains sont pour, d’autre contre. Par conviction ou par intérêt.

Ce qui est acquit, c’est qu’un champs de culture d’OGM laissé en pleine nature modifie de façon systématique les autres espèces de végétaux qui l’entoure. Ce qui prouve que l’interdépendance entre espèces est une réalité. Les espèces n’évoluent pas indépendamment les unes des autres. Cela prouve d’une certaine façon que la biodiversité telle que nous la connaissons représente une sorte de point d’équilibre du monde vivant. Les espèces sont ce qu’elles sont car les autres espèces existent.

Ce qui est acquit également c’est que ce que nous mangeons agit sur nous. Nous ne pouvons pas manger n’importe quoi, pour vivre notre alimentation doit répondre à plusieurs critères.

Question fondamentale: Si on mange des OGM, ces OGM vont-ils agir sur nous?
Des recherches ont été mené à ce sujet en nourrissants des souris avec des OGM. Ça c’est évidemment mal passé. Les souris développant des maladies que les souris nourrit normalement de développaient pas. Lorsqu’on modifie l’ADN d’une plante pour que celle-ci soit “délaissé” par l’insecte ou la larve qui s’en délectait, comment imaginer que si l’on s’en nourrit, c’est sans danger pour nous? La vie humaine a elle aussi son réseau d’interdépendance avec les espèces qui la nourrisse. Si les cultures OGM modifient leur environnement direct, pourquoi imaginer que nous pouvons les ingurgiter sans subir une modification, ou simplement une conséquence de ce changement dans l’ADN de ce que nous mangeons?

Alors pour trancher, je ne vois qu’une seule solution pour mettre fin au débat. Puisque les cultures OGM se multiplient c’est que beaucoup de gens y croient. Je propose donc au gens convaincus par les OGM de nous convaincre que c’est sans danger. Pour cela on prend un groupe de pro-OGM qu’on nourrit exclusivement de céréales OGM pendant une durée significative, et on prend un autre groupe qu’on nourrit exclusivement de céréales bio. Et on compare les résultats. Maintenant, si on estime que cette expérimentation est trop risquée, dans ce cas les OGM n’ont rien à faire en plein air et doivent rester en milieu confiné jusqu’à ce que le doute soit levé.
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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 07:00
Dans mon article de 17/11 “la planète n’a pas besoin d’être sauvée” j’ai entre autre abordé le sujet du gaspillage. Je reviens ici à la charge avec le problème de la consommation des piles et la pollution qu’elles engendrent. Pourquoi ce titre? Parce que si il y a bien un domaine où l’utilisation des piles est complètement superflue c’est bien dans les souris et claviers sans fil de nos ordinateurs. Les piles sont un condensé de métaux lourds et toxiques, elles nécessitent beaucoup d’énergie à produire et la pollution qu’elle engendrent est énorme.

Consommer des piles (même rechargeables) pour ne plus avoir le fil de la souris qui gêne sur le bureau est symptomatique de notre société prête à tout pour supprimer le moindre gêne. La gêne qu’on supprime est sans aucune mesure avec  les conséquences que cette consommation engendre. Pourtant, le fait d’avoir libérer la souris et le clavier de leur fil, ne leur a pas fait prendre le large pour autant... Ils sont toujours bien sagement devant l’écran de l’ordinateur. Ils ne sont plus à longueur de fil, mais à longueur de bras...

De manière général, lorsqu’on utilise des piles il serait bon de se poser la question de leur véritable utilité et si il n’est pas possible de s’en passer. C’est sûr qu’il est toujours mieux d'utiliser des piles rechargeables que des piles à usage unique, mais en étant attentif on peu facilement diminuer sa consommation de piles. Par exemple, lorsqu’un appareil photo utilise des piles à usage unique (il en existe encore) lorsqu’elle sont vides pour l’appareil, elles peuvent encore faire fonctionner pendant un bout de temps des appareils à faible consommation comme un réveil, une télécommande.

Et si vraiment on ne peut pas se passer de piles, veillons au moins à les déposer dans les urnes prévues à cet effet pour le recyclage.

Pour aller plus loin et en savoir plus sur ce problème:

http://www.ekwo.org/pilenickel.php3
http://www.actionconsommation.org/publication/spip.php?article574
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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 08:43

Il faut sauver la planète, les bons gestes pour la Terre, défi pour la Terre et j’en passe. Quand est-ce que nous allons arrêter cette stupide hypocrisie? La Terre n’a pas besoin d’être sauvée! La Terre se fout pas mal du réchauffement climatique, de la biodiversité ou de la couche d’ozone... La Terre a connu une multitude de climats et en connaîtra encore quelques-uns.

Mais alors, qu’est-ce qui doit être sauvé? Pourquoi faire tout ces efforts si ce n’est pas pour sauver la planète? La seule chose qui a besoin d’être sauvée, c’est l’espèce humaine... car la plus intelligente des formes de vies (c’est du moins comme cela qu’elle se définie) ne l’est manifestement pas assez pour se rendre compte que la seule chose qu’elle est en train de détruire ce sont les conditions nécessaires à sa propre survie. Que le CO2 augmente, la température augmente, le niveau des océans augmente, l’oxygène diminue et la Terre, comme elle le fait depuis des milliards d’années se trouvera un nouvel équilibre...  L’équilibre est une loi naturelle. Les choses tendent naturellement vers leur point d’équilibre. La Terre également. La biodiversité est le résultat de cet équilibre, et à chaque point d’équilibre correspond une biodiversité. Toutefois, point d’équilibre et biodiversité sont interdépendants. Si l’un change, l’autre aussi. La nature n'a pas d'état d’âme, c'est ainsi. Par contre, les points d'équilibres permettant la survie de l'espèce humaine ne sont pas infinis. Lorsque l'homme "joue" avec la biodiversité et la néglige ou lorsqu’il agit sur l'environnement, il déplace le point d'équilibre de la nature. Charge à l'homme de vérifier qu'il ne déplace pas le point d'équilibre vers un équilibre qui lui serait néfaste...

Malheureusement dire “il faut qu’on arrête de faire n’importe quoi sinon l’espèce humaine va disparaître” ce n’est pas politiquement correct! il faut dire: “soyez gentil avec la pauvre Terre... elle est si fragile et sans défense...” comment pouvons nous être dupe à ce point? D’un autre côté, c’est compréhensible, si nous acceptions notre responsabilité dans ce suicide collectif nous serions obligés de remettre en cause notre façon de vivre, notre modèle de société, et qui est prêt pour cela?
Idéalement nous pourrions penser que chacun aspire au bonheur, et que le but de notre vie est simplement d’être heureux, d’obtenir le bonheur tant convoité. Cela était peut-être la quête de nos ancêtres, mais aujourd’hui, nous avons résumé le bonheur à une seule chose: la richesse matérielle. Nous voulons posséder plus que ce que nos bras peuvent porter, accumuler plus que de raison, et tout ça pour quoi? Surtout ne nous posons pas la question! Et si nous avons un doute et que nous déprimons de cet état de fait, rassurons nous, on nous prescrira des antidépresseurs et tout ira mieux. Le bonheur se trouve dans la consommation et quoi qu’il arrive consommons. On est trop gros? pas de problème, n’arrêtons pas de manger, mangeons simplement des produits allégés. Et pour que nous puissions prolonger le plaisir de manger, l’industrie agro-alimentaire à mis au point une tonne de recettes 0% qui n’apportent rien, que du plaisir. Car le maître-mot, c’est de se faire plaisir quoi qu’il arrive. Ou plus simplement: Ne te pose pas de question l’ami, consomme et tu sera heureux. En plus en consommant te fera des heureux car ta consommation colle parfaitement avec l’industriel qui lui à besoin de ton argent pour être heureux.
C’est peut-être un peu caricatural, mais avons nous vraiment besoin de consommer autant? L’industrie alimentaire produit chaque année de quoi nourrir plus de 12 milliards d’individus, mais chaque année, près d’un milliard meurt de faim. Nous ne sommes pourtant que 6 milliards. Drôle d’équilibre...

Aujourd’hui, on nous parle de commerce équitable et d’agriculture biologique... ça veut dire quoi? Que le commerce tel que beaucoup le conçoivent n’est pas équitable? que l’agriculture qui nous nourrit n’est pas biologique..? L’agriculture biologique d'après la définition c’est l’agriculture sans pesticide et sans engrais. En un mot l’agriculture traditionnelle. Alors pourquoi avoir inventer un nouveau mot pour ce qui existait déjà? C’est peut être mieux de dire qu’il y a l’agriculture et l’agriculture biologique, plutôt que de dire, il y a l’agriculture traditionnelle et l’agriculture chimique... Et le commerce équitable, si il est équitable, comment qualifier le commerce normal? Non équitable? Qui se fait avoir, et qui abuse? En tout cas, si le commerce n’est pas équitable, cela ne semble pas poser de problème à ceux qui nous gouvernent. D’un autre côté puisque le but d’une entreprise est de faire de l’argent, elle en fera d’autant plus si l’équité est mise de côté. Quoi qu’il en soit, il n’est pas question de renoncer à la consommation, s'il faut nous mettre des labels “bio” ou “équitable”, on nous les mettra, mais surtout continuons de consommer, ne fermons pas nos bourses, la bourse en a besoin.

Le pire dans tout cela, c’est que ce n’est pas vraiment ce que nous consommons qui est le plus en cause... C’est simplement ce que nous gaspillons! Nous pourrions vivre aussi bien sans renoncer à rien et nous contenter de limiter le gaspillage, ça serait déjà un gros effort. Ayons le courage de regarder ce que nous jetons, ce que nous avons surconsommer. Quand nous jetons une banane à la poubelle par exemple,  réalisons nous seulement toute l’énergie qu’il a fallut pour la produire, la pollution engendré par la fabrication des pesticides, des engrais, le transport pour amener la banane jusqu’à chez nous, toute cette consommation, cette dépense énergétique, cette pollution pour au final mettre la banane à la poubelle... était-ce vraiment utile? L’idée n’est pas de manger une banane pourrie, la question est de savoir pourquoi nous avons acheter des bananes sans nous rendre compte que nous ne pourrions pas toutes les manger. C’est ce gaspillage auquel il faut renoncer... mais même cela, nous n’y sommes pas prêts! “Il vaut mieux avoir plus que pas assez” , “il vaut mieux faire envie que pitié”. Avons nous vraiment conscience de tout ce que nous jetons, de tout ce qui ne nous a jamais servi, ou peu servi?

La première réponse a apporter aujourd’hui aux problèmes environnementaux, est d’une simplicité déconcertante. En gardant le même niveau de vie mais en limitant le gaspillage, ce n’est pas la planète qui nous dira merci, nous préserverons simplement l’équilibre qui nous à permis de voir l’humanité se développer. Agir simplement sur le gaspillage c’est déjà donner une chance considérable à un avenir si fortement compromis.

Pourquoi est-il si dur de faire la chasse au gaspi? Pourquoi est-il si dur de faire des efforts? Les réponses ne sont pas simples, et il y en a certainement des tonnes. Mais quand on regarde l’environnement dans lequel nous occidentaux nous vivons, nous ne voyons que des invitations pour se simplifier la vie, l’effort est presque devenu malsain, presque synonyme  d’infériorité. Si on fait des efforts c’est qu’on à pas les moyens de les éviter. De plus, le gaspillage, n’est pas du gaspillage pour tout le monde, car l’énergie qu’on gaspille, on la paie... Et souvent, quand on achète trois produits pour le prix de deux, on en consomme un, peut être deux, mais souvent le troisième fini à la poubelle. Il se passera donc longtemps avant que les annonceurs nos invitent à modérer notre consommation pour l’adapter à nos véritable besoin. Peu importe que vous ne mangiez que 1kg de pommes par semaine, on vous en vend 3 pour le prix de 2 alors vous seriez stupides de ne pas les acheter.

L’objectif des industriels est de produire de plus en plus, de vendre de plus en plus. On n'adapte plus l’offre à la demande, c’est la demande qui doit absorber la totalité de l’offre. On ne produit plus pour assurer des besoins, on produit pour vendre.

La solution la plus raisonnable pour l’environnement est bien évidemment de modérer sa consommation à ce qui nous est vraiment nécessaire, mais pour cela il nous faut résister aux sirènes de la société de consommation mais personne ne voudra prendre le risque de provoquer une baisse de la consommation tant celle-ci est vitale pour l’économie. Economie qui n’a qu’un ambition, croître, croître, croître, sans se demander si cet objectif est pérenne ou, pour reprendre une expression dans l’air du temps: Durable.
 

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