14 juin 2007
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La dernière décision que viennent de prendre les ministres de l’agriculture des pays de l’union européenne est pour le moins surprenante... Jusqu’à présent, le label bio garantissait à celui qui achetait un produit labélisé que celui-ci était garanti sans pesticides, sans engrais chimique et sans OGM. Label destiné à ceux qui souhaitent s’alimenter autrement, et qui veulent échapper aux OGM et tous les produits chimiques qui imbibent les produits de l’agriculture intensive.
Mais voilà, la donne change. Les OGM devenant de plus en plus nombreux, les risques de contaminations augmentent d’autant. Comme il est hors de question de contraindre l’industrie des OGM, la communauté européenne vient d’autoriser la présence d’OGM dans les produits bio... Le but officiel est qu’un agriculteur faisant du bio soit protégé contre une éventuelle contamination. C’est à dire que si il est contaminé, ce n’est pas grave, il pourra continuer à vendre ses produits avec un étiquetage bio.
La raison officieuse est certainement bien plus simple que ça. Dans les textes de loi, si on porte préjudice à quelqu’un il faut réparer. C’est-à-dire qu’un agriculteur bio qui verrait sa récolte compromise par une contamination OGM serait en droit de réclamer réparation du préjudice subit et également demander des dommages et intérêts. Comme aujourd’hui la contamination ne fait plus aucun doute, à part peut-être Mr Allègre qui continue à croire que les contaminations par les OGM n’existent pas, l’industrie des OGM a parfaitement réussit son travail de lobby pour se mettre à l’abri de ce genre de risque. Il suffisait de faire en sorte que la contamination n'entraîne aucun préjudice, tout simplement en autorisant l’agriculteur bio à vendre sa récolte contaminée sous le label bio.
Que le consommateur qui achète bio en espérant échapper aux OGM soit trompé, ce n’est pas grave, l’essentiel c’est de protéger l’industrie OGM des procès que pourraient occasionner une contamination accidentelle. Fort heureusement la résistance s’organise, mais pourra t-elle lutter? Quoi qu’il en soit, il nous faut faire attention au label présent sur le produit acheté. Si c’est le label français AB, aucun soucis, c’est clean. Si c’est le logo européen (un rond vert et bleu avec les 12 étoiles et un épi de blé au centre), le produit peut contenir jusqu’à 0,9% d’OGM.
Nous sommes prévenus.
Mais voilà, la donne change. Les OGM devenant de plus en plus nombreux, les risques de contaminations augmentent d’autant. Comme il est hors de question de contraindre l’industrie des OGM, la communauté européenne vient d’autoriser la présence d’OGM dans les produits bio... Le but officiel est qu’un agriculteur faisant du bio soit protégé contre une éventuelle contamination. C’est à dire que si il est contaminé, ce n’est pas grave, il pourra continuer à vendre ses produits avec un étiquetage bio.
La raison officieuse est certainement bien plus simple que ça. Dans les textes de loi, si on porte préjudice à quelqu’un il faut réparer. C’est-à-dire qu’un agriculteur bio qui verrait sa récolte compromise par une contamination OGM serait en droit de réclamer réparation du préjudice subit et également demander des dommages et intérêts. Comme aujourd’hui la contamination ne fait plus aucun doute, à part peut-être Mr Allègre qui continue à croire que les contaminations par les OGM n’existent pas, l’industrie des OGM a parfaitement réussit son travail de lobby pour se mettre à l’abri de ce genre de risque. Il suffisait de faire en sorte que la contamination n'entraîne aucun préjudice, tout simplement en autorisant l’agriculteur bio à vendre sa récolte contaminée sous le label bio.
Que le consommateur qui achète bio en espérant échapper aux OGM soit trompé, ce n’est pas grave, l’essentiel c’est de protéger l’industrie OGM des procès que pourraient occasionner une contamination accidentelle. Fort heureusement la résistance s’organise, mais pourra t-elle lutter? Quoi qu’il en soit, il nous faut faire attention au label présent sur le produit acheté. Si c’est le label français AB, aucun soucis, c’est clean. Si c’est le logo européen (un rond vert et bleu avec les 12 étoiles et un épi de blé au centre), le produit peut contenir jusqu’à 0,9% d’OGM.
Nous sommes prévenus.