30 novembre 2006
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Qui n’a jamais rêvé de changer de vie? Nous sommes beaucoup à avoir voulu un jour changer de vie. Et tout autour de la planète, une multitude d’êtres ferment les yeux et rêvent à une vie nouvelle. Pour certain, c’est changer de métier, changer d’endroit, changer les conséquences d’une erreur passée, mais pour beaucoup, c’est simplement rêver à un avenir meilleur. Ce désir d’avenir (sans faire de référence politique) brille encore plus dans les yeux des enfants. Les enfants sont la plus belle ressource de la planète, celle qui peut tout changer si tenter qu’elle puisse avoir accès à un minimum d’éducation.
Notre société est pleine d’injustice, mais parfois elle sait faire preuve d’une belle solidarité. Des hommes et des femmes touchés par la souffrance des autres mettent en place de véritables ponts entre les pays développés et les pays pauvres. Des ponts qui relient des êtres à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Je veux parler du parrainage, de la chance que nous avons de pouvoir aider un enfant du bout du monde.
Malheureusement, ces ponts sont peu fréquentés, et si tout les gens qui ont les moyens de le faire le faisaient, nous changerions vraiment la face du monde. Mais l’homoconsomus que nous sommes peine à franchir le pas de la générosité et de la solidarité. On sait jamais, nous pourrions avoir besoin des poussières d’euros nécessaires à parrainer un enfant. Mais pas question de passer pour un radin, nous avons élaboré une multitude de stratégies pour se justifier de ne pas le faire... La plus classique: “Moi j’aimerai bien donner, mais tu ne sais pas où va l’argent. Si ça se trouve tu donnes et tu engraisses un escroc au passage”. C’est peut-être vrai, mais n’est-ce pas ce que nous faisons tous les jours? Quand on achète un parfum, on engraisse l’industrie du luxe et on le sait. On prend un abonnement téléphonique, les opérateurs abusent et on le sait, la liste est longue mais cela ne semble gêner personne. Certain vont même réciter par coeur le scandale de l’ARC, qui à lui seul a anéanti le travail d’une foule d’ONG honnêtes. Notre intelligence a pu efficacement être mise à contribution pour inventer toute une foule d’excuses aussi originales les unes que les autres. La main bien refermée sur notre porte-monnaie, nous nous réjouissons d’avoir pu cacher notre radinerie par notre argumentaire de génie.
C’est vraiment dommage, car le parrainage d’un enfant est vraiment quelque chose de facile, à la portée de beaucoup de bourses, et qui apporte beaucoup plus que ce que l’on donne. Nous avons ici et maintenant le pouvoir de changer la vie d’un enfant, de lui assurer une éducation de base, un avenir meilleur. Par cet acte, nous nous montrons solidaire, nous retrouvons nos vraies valeurs. Celles qui ne sont pas cotées en bourse. Pour certains, c’est même une façon de reconnaître la responsabilité que nous avons dans la pauvreté de beaucoup de pays du monde. Un juste retour des choses. On change la vie d’un enfant et voilà que notre vie change. On reçoit des lettres du bout du monde pleine de chaleur, de joie et d’affection. Nous tissons des liens fraternels entre les peuples.
Au final, le parrainage nous permet de changer DEUX vies
Notre société est pleine d’injustice, mais parfois elle sait faire preuve d’une belle solidarité. Des hommes et des femmes touchés par la souffrance des autres mettent en place de véritables ponts entre les pays développés et les pays pauvres. Des ponts qui relient des êtres à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Je veux parler du parrainage, de la chance que nous avons de pouvoir aider un enfant du bout du monde.
Malheureusement, ces ponts sont peu fréquentés, et si tout les gens qui ont les moyens de le faire le faisaient, nous changerions vraiment la face du monde. Mais l’homoconsomus que nous sommes peine à franchir le pas de la générosité et de la solidarité. On sait jamais, nous pourrions avoir besoin des poussières d’euros nécessaires à parrainer un enfant. Mais pas question de passer pour un radin, nous avons élaboré une multitude de stratégies pour se justifier de ne pas le faire... La plus classique: “Moi j’aimerai bien donner, mais tu ne sais pas où va l’argent. Si ça se trouve tu donnes et tu engraisses un escroc au passage”. C’est peut-être vrai, mais n’est-ce pas ce que nous faisons tous les jours? Quand on achète un parfum, on engraisse l’industrie du luxe et on le sait. On prend un abonnement téléphonique, les opérateurs abusent et on le sait, la liste est longue mais cela ne semble gêner personne. Certain vont même réciter par coeur le scandale de l’ARC, qui à lui seul a anéanti le travail d’une foule d’ONG honnêtes. Notre intelligence a pu efficacement être mise à contribution pour inventer toute une foule d’excuses aussi originales les unes que les autres. La main bien refermée sur notre porte-monnaie, nous nous réjouissons d’avoir pu cacher notre radinerie par notre argumentaire de génie.
C’est vraiment dommage, car le parrainage d’un enfant est vraiment quelque chose de facile, à la portée de beaucoup de bourses, et qui apporte beaucoup plus que ce que l’on donne. Nous avons ici et maintenant le pouvoir de changer la vie d’un enfant, de lui assurer une éducation de base, un avenir meilleur. Par cet acte, nous nous montrons solidaire, nous retrouvons nos vraies valeurs. Celles qui ne sont pas cotées en bourse. Pour certains, c’est même une façon de reconnaître la responsabilité que nous avons dans la pauvreté de beaucoup de pays du monde. Un juste retour des choses. On change la vie d’un enfant et voilà que notre vie change. On reçoit des lettres du bout du monde pleine de chaleur, de joie et d’affection. Nous tissons des liens fraternels entre les peuples.
Au final, le parrainage nous permet de changer DEUX vies