19 mai 2008
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J’ai commencé il y a quelques jours un livre passionnant:
Vers un nouveau capitalisme de Muhammad Yunus
Pour ceux qui ne connaissent pas Muhammad Yunus, c’est un économiste qui a reçu le prix nobel de la paix. Il a, par une très grande détermination, réussi à sortir des millions de personnes de la pauvreté en créant le micro-crédit. L’histoire du micro-crédit mériterait à elle seule un article, mais aujourd’hui, je préfère parler de l’idée qu’il développe dans son nouveau livre, le “social-business”.
Le Social-Business quest-ce que c’est?
Il n’existe pas de traduction française pour cette expression. “entreprise sociale” ne pouvant traduire ce concept. L’idée d’un social-business est de faire une entreprise dont le but n’est pas de maximiser le profit. La raison d’être d’un social-business est d’améliorer la qualité de vie des personnes. Attention, on ne dit pas que ce doit être une entreprise qui gaspille ou qui n’est pas rentable. On dit juste que l’entreprise ne cherche pas à faire du profit. Elle doit tout de même être efficace et autonome financièrement.
Par exemple, si nous prenons une entreprise standard, son unique but est de faire du profit au bénéfice d’un ou d’une poignée d’actionnaires. Si par exemple cette entreprise fabrique des produits, elle cherchera à acheter au plus bas prix ses fournitures, payer le moins possible ses salariés et vendre le plus cher possible son produit fini. Le tout pour dégager une marge suffisante pour maximiser le profit une fois les frais de fonctionnement déduit.
La même entreprise en social-business, aura les mêmes frais de fonctionnement, les mêmes contraintes, mais elle se différenciera par le fait que la volonté de ne pas faire de bénéfice lui permettra d’acheter ses fournitures au prix le plus juste pour son fournisseur, de payer ses employées au prix du travail et de la richesse qu’ils produisent et de vendre le produit fini à un prix raisonnable. L’entreprise n’est plus créer pour le bien d’une seul ou d’une minorité, elle est créée pour le bien du plus grand nombre.
On peut se dire, “c’est bien beau mais ça ne marchera pas!” Mais là encore, comme pour le micro-crédit, Mr Yunus ne perd pas de temps en parole et met ses idées en pratique. Il a déjà créé plusieurs social-business et a même réussi à convaincre Danone de se lancer dans l’aventure en créant un social-business au Bengladesh pour pouvoir fournir des yaourts enrichis en vitamines et minéraux aux enfants souffrants de malnutrition.
Je vous encourage vivement à lire ce livre si vous en avez l’occasion, car vraiment il fait parti des livres qui me font penser que tout n’est pas perdu et que nous avons encore les moyens de croire en un monde meilleur.
Merci Mr Yunus.
Vers un nouveau capitalisme de Muhammad Yunus
Pour ceux qui ne connaissent pas Muhammad Yunus, c’est un économiste qui a reçu le prix nobel de la paix. Il a, par une très grande détermination, réussi à sortir des millions de personnes de la pauvreté en créant le micro-crédit. L’histoire du micro-crédit mériterait à elle seule un article, mais aujourd’hui, je préfère parler de l’idée qu’il développe dans son nouveau livre, le “social-business”.
Le Social-Business quest-ce que c’est?
Il n’existe pas de traduction française pour cette expression. “entreprise sociale” ne pouvant traduire ce concept. L’idée d’un social-business est de faire une entreprise dont le but n’est pas de maximiser le profit. La raison d’être d’un social-business est d’améliorer la qualité de vie des personnes. Attention, on ne dit pas que ce doit être une entreprise qui gaspille ou qui n’est pas rentable. On dit juste que l’entreprise ne cherche pas à faire du profit. Elle doit tout de même être efficace et autonome financièrement.
Par exemple, si nous prenons une entreprise standard, son unique but est de faire du profit au bénéfice d’un ou d’une poignée d’actionnaires. Si par exemple cette entreprise fabrique des produits, elle cherchera à acheter au plus bas prix ses fournitures, payer le moins possible ses salariés et vendre le plus cher possible son produit fini. Le tout pour dégager une marge suffisante pour maximiser le profit une fois les frais de fonctionnement déduit.
La même entreprise en social-business, aura les mêmes frais de fonctionnement, les mêmes contraintes, mais elle se différenciera par le fait que la volonté de ne pas faire de bénéfice lui permettra d’acheter ses fournitures au prix le plus juste pour son fournisseur, de payer ses employées au prix du travail et de la richesse qu’ils produisent et de vendre le produit fini à un prix raisonnable. L’entreprise n’est plus créer pour le bien d’une seul ou d’une minorité, elle est créée pour le bien du plus grand nombre.
On peut se dire, “c’est bien beau mais ça ne marchera pas!” Mais là encore, comme pour le micro-crédit, Mr Yunus ne perd pas de temps en parole et met ses idées en pratique. Il a déjà créé plusieurs social-business et a même réussi à convaincre Danone de se lancer dans l’aventure en créant un social-business au Bengladesh pour pouvoir fournir des yaourts enrichis en vitamines et minéraux aux enfants souffrants de malnutrition.
Je vous encourage vivement à lire ce livre si vous en avez l’occasion, car vraiment il fait parti des livres qui me font penser que tout n’est pas perdu et que nous avons encore les moyens de croire en un monde meilleur.
Merci Mr Yunus.