15 avril 2008
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Le monde a un grand besoin de solidarité. C’est par cet aspect que j’ai choisi d’aborder la crise alimentaire que traverse la planète. Les
quantités produites chaque année parlent d’elles-même, il n’y a pas de crise de la production, juste une crise de répartition. Si il y a crise, c’est dans le partage, si quelque chose manque, c’est
de la solidarité...
Revenons à des choses basiques. L’homme pour se nourrir, à besoin d’eau, de végétaux, de minéraux et de viande (bien qu’en tant que végétarien je me passe assez facilement de cette dernière).
L’eau, l’homme se la procure directement, au traitement prêt.
Les végétaux, il les cultive ou les récolte dans la nature
La viande, il la chasse ou l’élève.
Il faut donc à l’homme des terres pour cultiver de quoi se nourrir et nourrir les animaux qu’il mange. Si nous prenons le nombre d’être humain sur Terre et les besoins alimentaires nécessaire à chacun, nous avons largement assez pour nourrir tout le monde.
Alors où ça pêche?
Plutôt qu’un long discourt, j’ai préféré faire un dessin...
Malheureusement, pour satisfaire une envie de viande de plus en plus croissante d’une faible partie de la population mondiale, de plus en plus de terres cultivables sont affectées à l’alimentation du bétail d’élevage. Quasiment les 2/3! à cela se rajoute pour les mêmes, les cultures d’exportation comme le café, le coton etc. Puis viennent maintenant les biocarburants.
L’équation n’est plus tenable, ça ne peut plus marcher, il est temps de retrouver la voie de la raison. Nous devons être tous solidaires, partager les ressources de manières plus équitables.
Pour nous la crise alimentaire se traduit par une augmentation de la farine et des pâtes. Pour beaucoup, c’est simplement la mort...
On peut disserter des heures et des heures sur les responsabilités d’untel ou untel. c’est la faute des politiques, des riches etc. Le mécanisme on le connaît, c’est nous qui consommons trop. On nous “invite” à consommer toujours plus, et sagement on le fait...
Pourtant si la demande se réduit, la production aussi. On peut se donner bonne conscience en se disant: “puisque c’est produit autant le manger”, Mais ce qui est encore plus vrai, c’est que si on ne le mange plus, ça ne sera plus produit...
Je sais que c’est utopiste de penser qu’ayant conscience de ce problème, nous allons naturellement réduire notre consommation, pour permettre aux autres de simplement vivre. Mais les faits sont là! Nous n’avons pas besoin des politiques, des grands financiers pour réduire notre consommation, cela ne dépend que de nous. Personne ne nous dira par exemple que consommer de la viande midi et soir, c’est déjà être dans l'excès alimentaire. Nous devons consommer non pas pour notre bien-être, juste pour faire tourner l’économie.
On focalise sur les biocarburants, mais il ne faut pas oublier que l’élevage industriel est le premier consommateur de l’agriculture mondiale. Nous mangeons trop de viande. si nous arrivions à supprimer la viande d’un ou plusieurs repas par semaine, le monde irait déjà beaucoup mieux.
Face à cette pénurie, seule la solidarité est capable d’apporter une réponse viable à long terme, seule la modération de la consommation des pays riches permettra de redonner à manger à ceux qui souffrent. Il ne tient qu’à nous de faire ces choix.
Revenons à des choses basiques. L’homme pour se nourrir, à besoin d’eau, de végétaux, de minéraux et de viande (bien qu’en tant que végétarien je me passe assez facilement de cette dernière).
L’eau, l’homme se la procure directement, au traitement prêt.
Les végétaux, il les cultive ou les récolte dans la nature
La viande, il la chasse ou l’élève.
Il faut donc à l’homme des terres pour cultiver de quoi se nourrir et nourrir les animaux qu’il mange. Si nous prenons le nombre d’être humain sur Terre et les besoins alimentaires nécessaire à chacun, nous avons largement assez pour nourrir tout le monde.
Alors où ça pêche?
Plutôt qu’un long discourt, j’ai préféré faire un dessin...
Malheureusement, pour satisfaire une envie de viande de plus en plus croissante d’une faible partie de la population mondiale, de plus en plus de terres cultivables sont affectées à l’alimentation du bétail d’élevage. Quasiment les 2/3! à cela se rajoute pour les mêmes, les cultures d’exportation comme le café, le coton etc. Puis viennent maintenant les biocarburants.
L’équation n’est plus tenable, ça ne peut plus marcher, il est temps de retrouver la voie de la raison. Nous devons être tous solidaires, partager les ressources de manières plus équitables.
Pour nous la crise alimentaire se traduit par une augmentation de la farine et des pâtes. Pour beaucoup, c’est simplement la mort...
On peut disserter des heures et des heures sur les responsabilités d’untel ou untel. c’est la faute des politiques, des riches etc. Le mécanisme on le connaît, c’est nous qui consommons trop. On nous “invite” à consommer toujours plus, et sagement on le fait...
Pourtant si la demande se réduit, la production aussi. On peut se donner bonne conscience en se disant: “puisque c’est produit autant le manger”, Mais ce qui est encore plus vrai, c’est que si on ne le mange plus, ça ne sera plus produit...
Je sais que c’est utopiste de penser qu’ayant conscience de ce problème, nous allons naturellement réduire notre consommation, pour permettre aux autres de simplement vivre. Mais les faits sont là! Nous n’avons pas besoin des politiques, des grands financiers pour réduire notre consommation, cela ne dépend que de nous. Personne ne nous dira par exemple que consommer de la viande midi et soir, c’est déjà être dans l'excès alimentaire. Nous devons consommer non pas pour notre bien-être, juste pour faire tourner l’économie.
On focalise sur les biocarburants, mais il ne faut pas oublier que l’élevage industriel est le premier consommateur de l’agriculture mondiale. Nous mangeons trop de viande. si nous arrivions à supprimer la viande d’un ou plusieurs repas par semaine, le monde irait déjà beaucoup mieux.
Face à cette pénurie, seule la solidarité est capable d’apporter une réponse viable à long terme, seule la modération de la consommation des pays riches permettra de redonner à manger à ceux qui souffrent. Il ne tient qu’à nous de faire ces choix.