J'aime bien ce proverbe que la tradition attribue à Beaumarchais:
Calomnions, calomnions, il en restera toujours quelque chose.
Non pas pour ce qu'il dit mais mais plutôt pour le mécanisme qu'il décrit. Car après tout si cela marche pour la calomnie, ça devrait aussi marcher pour les versions suivantes:
Aimons, aimons, il en restera toujours quelque chose.
Positivons, positivons, il en restera toujours quelque chose.
Sourions, sourions, il en restera toujours quelque chose.
Respectons, respectons, il en restera toujours quelque chose.
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Nous aurions tort de nous lasser de nos petites actions, aussi insignifiantes soient-elles elles finiront par laisser des traces comme la plus petite des gouttes d'eau qui finit par user la plus dure des pierres.