Il faut être naïf pour croire qu'en 2014, alors qu'on étudie le corps humain depuis la nuit des temps nous n'aurions toujours pas compris comment il fonctionne... Notre technologie et notre science font que le corps humain n'a plus vraiment beaucoup de secrets pour nous. Pourtant, en 2014 la maladie fait encore partie du quotidien des sociétés humaines.
Globalement, ce que nous avons bien compris, c'est comment il fonctionne et comment le corps vient à se dérégler pour que s'installe la maladie. Nous avons également bien compris comment permettre au corps de retrouver la santé pour bon nombre de maladies. Logiquement, une société tournée vers le bien-être de ses membres ferait donc tout pour que l'équilibre du corps soit maintenu en travaillant en permanence sur le volet prévention et hygiène de vie pour éviter que la maladie ne s'installe. Mais en 2014 et depuis plusieurs années déjà, la maladie est génératrice de profits colossaux pour les industries pharmaceutiques.
Qui est assez stupide pour croire que ces multinationales qui gagnent des milliards par an viennent un jour nous dire qu'elles ont trouvé le médicament miracle qui va tous nous soigner et qu'ensuite elles pourrons mettre la clé sous la porte, heureuse d'avoir participé à préserver la santé de tous les êtres ? Bien évidemment tout le monde est conscient que la maladie est dans l'intérêt de ces multinationales dont les objectifs financiers ne sont un secret pour personne.
À partir de là comment imaginer que ces multinationales travaillent vraiment à notre santé ? La connaissance acquise sur le corps humain permet aujourd'hui de transformer l'homme en chair à profit. Des l'instant qu'on a compris comment fonctionne les équilibres du corps et comment perturber ces équilibres pour que la maladie s'installe, il ne suffit plus que de faire en sorte que la santé soit altérée pour pouvoir vendre des médicaments. Alors bien sûr les multinationales ne vont pas directement rendre malade la population. Elle n'en a pas besoin. Le cupidité faisant de la quête du profit une finalité en soit, d'autres vont s'en charger. Pour comprendre ce mécanisme, il suffit de regarder ce qui c'est passé avec la viande et le lait par exemple.
Il serait malhonnête de dire que la viande et le lait nous aient été imposés pour faire du profit. Non ! Après la guerre et la famine, c'était un vrai marqueur de fin de crise que de consommer de la viande et du lait. En occultant l'aspect compassionel envers les animaux qu'on sacrifiait, on peut dire que cela partait d'une bonne intention. Mais très vite, au fur et à mesure que la consommation de lait et de viande augmetait, les consultations chez le médecin connurent un vrai boum. On s'interroge, on cherche à comprendre et très vite on réalise... L'aubaine est trop belle pour la laisser passer, c'est le graal de toute personne qui se lance dans le commerce, trouver une martingale qui fonctionne toute seule.
Inutile de crier à la théorie du complot, tout ceux qui vont en tirer un vrai bénéfice ont réaliser sans avoir à se concerter qu'il était plus sage de se taire et faire comme si de rien n'était, les gens qui ont les mêmes intérêts se comprennent sans parler. À partir de là l'industrie pharmaceutique se lance dans l'enseignement de la nutrition et met en place un système archi-complexe pour que le commun des mortel soit complètement perdu. On commence à parler de nutriments, de protéines, d'acides aminées, de vitamines, oligo-éléments etc. On nous dit que pour être en bonne santé il faut résoudre une superbe équation avec toutes ces inconnues, bref, pour manger, il faut maintenant une encyclopédie et une calculatrice. Mais dans sa grande bonté l'industrie pharmaceutique nous donne une solution simple :
Mangez de la viande et buvez du lait
On insiste sur les bénéfices de ces deux aliments en passant sous silence leurs effets négatifs. À coup de matraquage publicitaire, de réglementations en tout genre on conditionne la population à se croire plus proche du carnivore que de l'herbivore ( et ça fonctionne plutôt bien ).
Les lobbies pharmaceutiques, de la viandes, du lait se retrouvent donc dans une même dynamique, les industries pharmaceutiques à qui on prête volontiers la volonté de s'occuper de notre santé nous disent qu'il faut consommer viande et lait pour être en bonne santé. Comme on pense qu'ils n'ont rien à voir avec les lobbies alimentaires on les croit. Les lobbies alimentaires peuvent donc se mettre à produire encore et encore pour satisfaire la demande provoquée par le lobby pharmaceutique qui en retour se retrouve avec une société malade qu'il faut soigner. Alors qu'on pensait dans les années 80 que la maladie n'existerait plus en l'an 2000, on est aujourd'hui résignés à accepter que la maladie est une fatalité permanente. La boucle est bouclée, chacun y trouve son compte, l'humain est devenu une chair à profit.
On aurait pu imaginer que l'état mette des garde-fous et dise stop à cette machine infernale qui vide les caisses de la sécu et donc les caisses de l'état, mais là encore sans qu'il soit besoin de parler pour s'entendre on comprend très vite qu'il vaut mieux se taire et laisser faire. Le libéralisme s'imposant de plus en plus dans l'appareil de l'état, la seule façon d'imposer le modèle libéral est d'endetter l'état pour qu'il soit contraint de mettre un terme à son modèle social et permettre ainsi la privatisation de tout ce qui pourrait être sous le contrôle de l'état.
Si on regarde le plan cancer aujourd'hui, il n'est pas là pour s'attaquer aux causes que beaucoup connaissent mais bien pour chercher des traitements à vendre aux malades pour entretenir cette martingale. On commence même à communiquer que bientôt on pourra guérir tous les cancer alors qu'on ne communique jamais en disant bientôt on empêchera tous les cancers d'apparaître. Sauf si la solution peut être financièrement lucrative comme le vaccin contre le cancer du col de l'utérus où là, en rendant obligatoire la vaccination de toutes les femmes on s'assure des milliards de revenus chaque annee.
On pourrait encore parler de ces mécanismes subtiles par lequel bon nombres de lobbies s'enrichissent sur la santé des gens, mais par cet exemple on comprend le principe et il n'est évidemment pas unique. Le sucre, les OGM, les pesticides etc.
Fort heureusement plusieurs personnes ont réalisé que ce qui se passait n'avait rien de logique. L'homme n'a pas besoin d'une calculatrice pour manger, ni même de faire polytechnique pour avoir une alimentation équilibrée. Jusqu'à présent les personnes qui remettaient en cause le modèle imposé étaient juste raillés et pris pour des illuminés. Manque de bol, les gens ne sont pas dupes et voient très bien que les illuminés ne sont pas autant malades qu'eux, que finalement leur santé est plutôt bonne et que leur qualité de vie est significativement améliorée. La machine est en train de se gripper, les consommations de viande et de lait chutent et sont de plus en plus montrées du doigt, il fallait réagir. La peur des carences arrivant à son terme et produisant moins d'effet que par le passé il fallait attaquer sur d'autres terrains. Il faut dire qu'avec le contenu des rayons des compléments alimentaires, qui peut encore avoir peur des carrences ?On attaque donc sur un autre terrain. On commence par dire que les végétariens et végétaliens souffrent d'un trouble du comportement : l'orthorexie, ensuite on distille savamment via le web, des pseudos témoignages de "jeunes mamans" élevées ( au bon grain ?) par des parents soucieux de manger bio, qui nous expliquent que finalement elles sont beaucoup plus malades que leurs congénères nourrit à la viande et au lait. Si on analyse leurs témoignages on relève évidemment toutes les incohérences et les anachronismes, mais peu importe. Pour le commun des mortels inutile de vérifier les dires, le label " jeune maman " est à la science ce que le label " bonne maman " est à la confiture...
Nul doute que ces attaques en règles ne seront pas les dernières. Les enjeux financiers sont énormes, il est hors de question de tuer la poule aux œufs d'or, tout sera fait pour sauver le modèle de nutrition actuel.
Il appartient à chacun de prendre le recul nécessaire et de regarder comment les éléments que nous avons l'habitude d'appréhender de manière isolée interagissent entre eux. Ce qu'il faut comprendre c'est que la maladie est devenue la clé de voûte d'une économie génératrice de profit et que cette économie n'a strictement aucun intérêt à ce que nous soyons en bonne santé. À partir de là, si nous voulons être en bonne santé, nous n'avons pas d'autre choix que de la prendre en main et de chercher à comprendre ce que sont ces équilibres du corps humain et comment les préserver afin d'éviter la maladie. Quant à savoir comment on perturbe ces équilibres, c'est très facile il suffit de regarder nos modes de vie...
Prenons soin de nous.
Puisque l'actualité m'en donne l'occasion, s'il nous vient à douter de la puissance des lobbies pharmaceutiques interrogeons nous sur ce cas très médiatique des deux médecins auteur du livre " 4000 médicaments inutiles et dangereux " qui se sont vu sanctionner pour avoir osé remettre en cause tout ce système.
De même, que penser de ce chirurgien américain, spécialiste des maladies cardiaques qui jette l'éponge après 25 ans pour se focaliser sur l'essentiel, la prévention par une nourriture saine.