17 mars 2008
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C’est une bonne chose que le Tibet trouve un peu sa place dans l’actualité internationale. Cela permet de mettre en lumière l’oppression chinoise qui règne dans
ce pays des neiges depuis plus de 50 ans. Malheureusement, le déluge d’informations qui arrive sur le Tibet nécessite un minimum d’éclairage. Surtout lorsque les journaux annoncent que le
Panchen-Lama condamne la révolte des tibétains.
On est plutôt habitué à entendre parlé du Dalaï-Lama, mais beaucoup moins du Panchen-Lama. Je vais donc tenté un petit résumé pour comprendre l’essentiel à son sujet.
Avant l’occupation chinoise, le Dalaï-Lama servait d’autorité politique et religieuse. Aujourd’hui, le Dalaï-Lama est le 14 ème Dalaï-Lama. Lorsque le Dalaï-Lama meurt, on cherche dans tout le pays sa réincarnation dans un enfant né forcement après la mort du Dalaï-Lama précédent. Bien évidement, cet enfant, n’est pas en âge de gouverner. Le temps que le jeune Dalaï-Lama acquière l’instruction nécessaire à sa fonction, il faut continuer à gouverner le pays. C’est le rôle du Panchen-Lama. Lorsque le Panchen-Lama meurt, on s’empresse également de rechercher sa réincarnation.
Pour faire simple, le Dalaï-Lama et le Panchen-Lama “vivent” en décalé, quand l’un est jeune, l’autre est vieux.
En 1989, le 10 ème Panchen-Lama décède. En 1995, un jeune garçon de 6 ans est reconnu comme sa réincarnation par le Dalaï-Lama. Juste après les chinois enlèvent se jeune garçon qui devient de fait, le plus jeune prisonnier politique du monde. Aujourd’hui, personne sait où se trouve cette enfant, qui approcherait normalement de la vingtaine. Après l’enlèvement, les chinois choisissent un autre enfant comme réincarnation du Panchen-Lama. Il le choisissent et l’éduque...
L’objectif de la Chine: reprendre le pouvoir sur les tibétains une fois le Dalaï-Lama mort. Ce Panchen Lama “chinois” ne remporte bien évidement pas l’adhésion des tibétains qui continuent encore aujourd’hui de réclamer la libération du vrai Panchen Lama.
Donc lorsque dans les journaux on lit que le Panchen-Lama condamne la révolte des tibétains, il faut bien sûr comprendre le Panchen Lama “chinois”. Car si le vrai était toujours en vie (beaucoup pensent que la Chine n’a pas spécialement cherché à le garder vivant), il aurait certainement pris la même position que le Dalaï-Lama.
On est plutôt habitué à entendre parlé du Dalaï-Lama, mais beaucoup moins du Panchen-Lama. Je vais donc tenté un petit résumé pour comprendre l’essentiel à son sujet.
Avant l’occupation chinoise, le Dalaï-Lama servait d’autorité politique et religieuse. Aujourd’hui, le Dalaï-Lama est le 14 ème Dalaï-Lama. Lorsque le Dalaï-Lama meurt, on cherche dans tout le pays sa réincarnation dans un enfant né forcement après la mort du Dalaï-Lama précédent. Bien évidement, cet enfant, n’est pas en âge de gouverner. Le temps que le jeune Dalaï-Lama acquière l’instruction nécessaire à sa fonction, il faut continuer à gouverner le pays. C’est le rôle du Panchen-Lama. Lorsque le Panchen-Lama meurt, on s’empresse également de rechercher sa réincarnation.
Pour faire simple, le Dalaï-Lama et le Panchen-Lama “vivent” en décalé, quand l’un est jeune, l’autre est vieux.
En 1989, le 10 ème Panchen-Lama décède. En 1995, un jeune garçon de 6 ans est reconnu comme sa réincarnation par le Dalaï-Lama. Juste après les chinois enlèvent se jeune garçon qui devient de fait, le plus jeune prisonnier politique du monde. Aujourd’hui, personne sait où se trouve cette enfant, qui approcherait normalement de la vingtaine. Après l’enlèvement, les chinois choisissent un autre enfant comme réincarnation du Panchen-Lama. Il le choisissent et l’éduque...
L’objectif de la Chine: reprendre le pouvoir sur les tibétains une fois le Dalaï-Lama mort. Ce Panchen Lama “chinois” ne remporte bien évidement pas l’adhésion des tibétains qui continuent encore aujourd’hui de réclamer la libération du vrai Panchen Lama.
Donc lorsque dans les journaux on lit que le Panchen-Lama condamne la révolte des tibétains, il faut bien sûr comprendre le Panchen Lama “chinois”. Car si le vrai était toujours en vie (beaucoup pensent que la Chine n’a pas spécialement cherché à le garder vivant), il aurait certainement pris la même position que le Dalaï-Lama.