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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 12:24

Il ne faut pas voir dans l'acharnement à nous imposer les OGM et la volonté de nous dire ce que nous avons le droit de cultiver ou pas, une volonté de nourrir le monde et sauver la planète. Ceux qui s'acharnent ont bien compris une chose. À la base de toute économie humaine, il y a la création de richesse par la terre. À partir de rien, on peut cueillir, cultiver et récolter. Ainsi, quelque soit les aléas auxquels les nations sont confrontées si on peut cultiver la terre, ne serait-ce qu'un bout de terre, nous pouvons survivre. C'est ce don de la nature qui nous rend libres. La création de richesse par la terre peut amorcer une économie toute entière.

La seule volonté d'imposer les OGM et d'interdire la culture des semences traditionnelles est de verrouiller le système pour asservir les hommes à celui-ci. Condamner à acheter ses graines pour pouvoir manger, il devient dépendant d'un système dont la finalité lui échappe totalement.

Tant qu'un homme pourra se nourrir par ses propres moyens il pourra se révolter. Enlevez lui la possibilité de se nourrir tout seul vous en ferrez un esclave. Laisser aux hommes la possibilité de créer de la richesse à partir de la terre, c'est prendre le risque de voir apparaître une économie parallèle qui peut renverser l'économie actuelle. Il en ont conscience et leur acharnement à imposer les OGM et à interdire la préservation de la biodiversité, ne vise qu'à empêcher cette économie nouvelle de se mettre en place. Une économie ou l'argent redevient un moyen et non une fin. Cela paraît utopique mais tout les mouvements contestataires actuels sont les prémisses de cette nouvelle économie et c'est bien par le contrôle de la nourriture qu'ils entendent empêcher sa diffusion.


Saurons-nous résister ...?










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commentaires

M
il nous appartient de devenir des "colibris" si chers à Pierre Rabhi... que chacun apporte sa goutte d'eau pour éteindre l'incendie... Un jardinet minuscule, une culture en bac sur un balcon ou une terrasse, tous les moyens sont bons... potons l'ome...
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A
Je l'espère Genfi, sinon nous courrons à notre perte et à celle de nos enfants. <br /> Merci pour cette réflexion, qu'elle puisse faire germer ce qu'il faut dans le coeur de tes lecteurs!
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